L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait état de douze combattants pro-iraniens tués dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 septembre lors de frappes aériennes d’origine inconnue contre leurs positions dans l’est de la Syrie.
“Douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes aériennes d’origine inconnue visant leurs positions dans et à l’est de la ville de Deir Ezzor ainsi que la région de Boukamal, proche de la frontière avec l’Irak”, a indiqué l’OSDH, qui a également fait état d’un grand nombre de blessé.
Postes militaires
Les frappes qui ont eu lieu dans la région de Deir Ezzor, régulièrement ciblée par des raids israéliens et parfois américains, et où l’Iran exerce une grande influence, n’ont pas été immédiatement revendiquées selon l’OSDH.
L’ONG a rapporté que cinq frappes aériennes avaient notamment visé des positions militaires proches de l’aéroport de Deir Ezzor.
L’Iran, notamment à travers ses conseillers, aide militairement le régime syrien depuis 2011 et dispose d’une forte présence dans l’est du pays.
Escalade des tensions
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes visant notamment des groupes pro-iraniens. Les États-Unis ont également ciblé ces groupes dans l’est de la Syrie.
Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes, mais ont déclaré à plusieurs reprises qu’elles ne permettraient pas à leur ennemi juré, l’Iran, d’étendre sa présence en Syrie.
Ces derniers jours, la région a connu une escalade des tensions, l’armée israélienne ayant lancé une campagne de bombardements intenses contre les bastions du Hezbollah au Liban.
L’armée israélienne a également ciblé à plusieurs reprises les routes d’approvisionnement en armes du mouvement à la frontière syro-libanaise, selon l’ONG.
La confirmation samedi de l’assassinat par Israël du chef du parti Hassan Nasrallah a porté un coup dévastateur au mouvement pro-iranien et a poussé la région vers l’inconnu.
Article original publié sur BFMTV.com