Selon le ministère de l’Intérieur, 121 000 personnes ont manifesté en France mercredi 1euh mai, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. La CGT a recensé plus de 210 000 manifestants.
A Parisla préfecture de police dénombre 18 000 manifestants, tandis que les syndicats en comptent 50 000.
Des tensions ont eu lieu en tête du cortège de manifestation. Peu après le départ, place de la République, un « pré-cortège important » d’environ 4 500 personnes dont ” plusieurs centaines “ Un groupe de radicaux s’est constitué, a indiqué une source policière à l’Agence France-Presse. Sur le boulevard Beaumarchais, plusieurs vitrines et abribus ont été endommagés et la police a fait usage de gaz lacrymogènes. D’autres fenêtres ont été étiquetées.
Notre journaliste Pierre Bouvier était sur place :
Le calme est ensuite revenu et la manifestation a continué sa progression vers la place de la Nation. Mais de nouvelles tensions sont apparues après la place de la Bastille. Une camionnette a été partiellement incendiée, ainsi que des poubelles. D’autres abribus ont été endommagés. Des pierres et des mortiers ont été lancés sur les policiers qui ont de nouveau fait usage de gaz lacrymogènes et sont intervenus dans le cortège.
Peu avant 18 heures, la préfecture de police a signalé un total de “12 policiers et gendarmes blessés, tous dans une relative urgence.”
La manifestation de Marseille Environ 3 000 personnes se sont rassemblées, selon la police, derrière une banderole proclamant : « Mobilisés pour la paix et le progrès social ». A Rennes, la manifestation a attiré 1.400 manifestants, selon la préfecture, alors qu’à Nantes il y en avait entre 4.000 et 5.000, a constaté un journaliste de l’AFP. Des violences ont éclaté dans le centre-ville de Nantes lors de la manifestation avec dégâts aux commerces et tirs de gaz lacrymogènes. A Lyon, le défilé a rassemblé 13 000 manifestants selon les syndicats et 6 500 selon la préfecture. Vingt-deux personnes ont été interpellées à la fin du cortège, selon la préfecture.
Il y en avait aussi entre 4 000 (syndicats) et 1 850 (préfecture) dans Bordeaux soit entre 3 000 et 8 000 à Toulouse. A Lillele cortège a rassemblé entre 2.100 (préfecture) et 4.000 personnes (CGT) et Strasbourg entre 900 et 3 000.
A Saint-Etienne, la tête de liste du Parti socialiste et Place publique, Raphaël Glucksmann, a été empêché de rejoindre le cortège après des jets de peinture et des invectives de quelques dizaines de militants. L’eurodéputé a dénoncé ces attaques qui, selon lui, sont « le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les « rebelles » et d’autres. »
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Ces accusations ont été immédiatement rejetées par les « rebelles » qui ont affirmé ne pas avoir participé à l’éviction du candidat socialiste. D’autant que les Jeunes Communistes (JC) de Loire ont diffusé une photo sur X d’une bannière avec l’inscription “Glucksmann dégage” afin de revendiquer cette action.
“Raphaël Glucksmann, excuse-toi !” »a lancé Jean-Luc Mélenchon sur totalement désapprouvé par l’expulsion de Raphaël Glucksmann”regrettant que cela « fourni(sse) un détournement médiatique contre le 1euh-May et un rôle de victime pour Glucksmann qui en profite pour (…) accuser (La France rebelle) »
Du côté des syndicats, l’unité est restée assez large mais, contrairement à 2023, où les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU) ont manifesté ensemble contre la réforme des retraites, il n’y a pas eu de rassemblement national. slogan interprofessionnel.
La CGT, la FSU et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse dont l’UNEF, la FAGE ou le MNL (Mouvement national des lycées), avaient lancé un appel commun notamment “contre l’austérité”, pour l’emploi et les salaires ou même la paix. Le premier syndicat français, la CFDT, avait pour sa part appelé à « Rejoignez les cortèges organisés dans toute la France, pour réclamer une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs ».
« Nous pouvons être unis et continuer à porter des revendications communes sans nécessairement être tous, toujours, tout le temps ensemble sur la place du front. Ce n’est donc pas une désunion, c’est une autre façon de faire valoir nos revendications »a déclaré la numéro un de la CFDT, Marylise Léon, de Nancy.
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