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Durée de la vidéo : 2 minutes
Le niveau des rachats d’actions par les entreprises françaises n’a jamais été aussi élevé. L’État envisage de taxer ces rachats afin de favoriser les investissements et les augmentations de salaires.
Jamais les entreprises françaises n’ont racheté autant de leurs propres actions en Bourse, à hauteur de 33 milliards d’euros en 2023. Derrière ces rachats se cachent des bénéfices records. Les entreprises du CAC40 ont gagné plus de 150 milliards d’euros en 2023. Elles ont en partie réutilisé cet argent pour racheter leurs actions, notamment TotalEnergies pour 9 milliards d’euros et BNP Paribas pour 5 milliards d’euros. Le gouvernement envisage de créer une taxe sur les rachats d’actions. Une taxe de 1% pourrait rapporter 300 millions d’euros.
« Une hausse artificielle des prix »
La majorité souhaite encourager les entreprises à investir et à augmenter les salaires. Les plus grands gagnants sont les actionnaires, car lorsqu’une entreprise rachète des actions, elle les retire du marché. Les actionnaires restants possèdent un peu plus de parts dans l’entreprise et reçoivent une part plus importante des dividendes. Leur investissement prend de la valeur et le cours des actions augmente. “On a une hausse artificielle des prix qui donne le sentiment que l’entreprise se porte bien”explique Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de la Haute France.
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Le niveau des rachats d’actions par les entreprises françaises n’a jamais été aussi élevé. L’État envisage de taxer ces rachats afin de favoriser les investissements et les augmentations de salaires.
Jamais les entreprises françaises n’ont racheté autant de leurs propres actions en Bourse, à hauteur de 33 milliards d’euros en 2023. Derrière ces rachats se cachent des bénéfices records. Les entreprises du CAC40 ont gagné plus de 150 milliards d’euros en 2023. Elles ont en partie réutilisé cet argent pour racheter leurs actions, notamment TotalEnergies pour 9 milliards d’euros et BNP Paribas pour 5 milliards d’euros. Le gouvernement envisage de créer une taxe sur les rachats d’actions. Une taxe de 1% pourrait rapporter 300 millions d’euros.
« Une hausse artificielle des prix »
La majorité souhaite encourager les entreprises à investir et à augmenter les salaires. Les plus grands gagnants sont les actionnaires, car lorsqu’une entreprise rachète des actions, elle les retire du marché. Les actionnaires restants possèdent un peu plus de parts dans l’entreprise et reçoivent une part plus importante des dividendes. Leur investissement prend de la valeur et le cours des actions augmente. “On a une hausse artificielle des prix qui donne le sentiment que l’entreprise se porte bien”explique Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de la Haute France.