Par
Mathilde Desgranges
Publié le
; mis à jour le 23 septembre 2024 à 22h34
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Les frappes israéliennes intenses contre le Hezbollah ont causé plus de 492 morts, dont 35 enfants et plus de 1 240 blessés Ce lundi 23 septembre au Liban, selon les autorités de ce pays, qui ont connu sa journée la plus meurtrière depuis près d’un an de fusillades entre les deux parties en marge de la guerre à Gaza.
Lors d’une conférence de presse, le ministre a précisé que le bilan était de “274 morts, dont 21 enfants et 29 femmes (…) à ce stade”, ajoutant “que des milliers de familles des zones ciblées ont été déplacées”. Puis, le bilan humain n’a cessé de s’alourdir au fil des heures.
Parmi les morts figurent également deux secouristes, tandis que 16 personnels de santé ont été blessés, a-t-il ajouté, précisant que « deux ambulances, un camion de pompiers et un centre de santé ont été visés ».
Les raids de lundi ont abouti à plus de 1 000 blesséssoutenu dans 27 hôpitaux, a également précisé le ministre.
Près de 5 000 personnes ont été blessées « en moins d’une semaine » dans des attaques israéliennes, a-t-il précisé. Ce chiffre inclut les victimes. Des équipements de transmission du Hezbollah explosent des attaques pro-iraniennes – attribuées à Israël – et une frappe israélienne vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth.
Ce chiffre représente environ la moitié du nombre de victimes de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, qui avait fait entre « 10 000 et 11 000 blessés ».
“C’est une catastrophe, un massacre. Les frappes n’ont pas cessé, ils nous ont bombardés pendant que nous évacuions les blessés”, a déclaré à l’AFP Jamal Badrane, médecin à l’hôpital du Secours populaire de Nabatiyeh (sud).
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est « très gravement préoccupé » par le nombre de « victimes civiles », y compris les enfants et les femmes“Des incidents ont été signalés par les autorités libanaises” dans les frappes israéliennes sur le sud et l’est du Liban, a indiqué lundi son porte-parole.
L’Egypte a demandé lundi l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU de mettre un terme à « la dangereuse escalade israélienne », mettant en garde, comme l’a également fait la Jordanie, contre le risque d’une « guerre régionale globale ».
L’Irak a déclaré qu’il voulait une « Réunion urgente » des pays arabes en marge de l’Assemblée générale de l’ONU pour “arrêter” Israël, que la Turquie accuse de vouloir “conduire toute la région au chaos”.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a également accusé Israël, ennemi juré de Téhéran, de vouloir « élargir » le conflit.
Le président américain Joe Biden a réaffirmé lundi qu’il « travaillait à la désescalade », un objectif que s’est également fixé le nouveau chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, selon son ministère.
Ce dimanche 22 septembre, Antonio Guterres a exprimé son inquiétude quant au fait que Le Liban devient « un autre Gaza ».
L’armée israélienne affirme avoir éliminé “un grand nombre” de membres du Hezbollah dans ces frappes au Liban, où les échanges transfrontaliers ont gagné en intensité ces derniers jours.
Elle a « 1 300 cibles du Hezbollah » “Ce lundi, le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lors d’une conférence de presse : “Nous avons des jours difficiles devant nous”.
« C’est la semaine la plus difficile pour le Hezbollah depuis sa création » en 1982, a-t-il déclaré.
Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël inversait “l’équilibre des forces” dans le nord du pays, où il est déterminé à permettre le retour de dizaines de milliers de résidents déplacés, lors d’une réunion de sécurité à Tel-Aviv, selon son bureau.
Les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah pro-iranien ont gagné en intensité depuis la vague d’explosions spectaculaires d’appareils de transmission du Hezbollah, qui ont fait 39 morts et 2.931 blessés mardi 17 septembre et mercredi 18 septembre dans les bastions du mouvement au Liban, selon les autorités du pays.
Ces explosions ont été Le Hezbollah et l’Iran ont imputé la responsabilité de ces actes à Israël.
Et vendredi 20 septembre, une frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth a porté un nouveau coup au Hezbollah, décapitant sa force d’élite, l’unité Radwan, dont 16 membres ont été tués.
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