5 observations sur la revanche du dernier Super Bowl

Cette fois, les Eagles ont pris le dessus sur les Chiefs par 21-17, neuf mois après avoir subi la défaite au Super Bowl 57. Il y a de quoi se gratter la tête en essayant de comprendre comment les champions en titre ont pu gâcher une performance aussi brillante de leur défense. . Voici cinq constats sur cette neuvième victoire cette saison des représentants de Philadelphie.

1. Décès au second semestre

Après le dernier match des Chiefs en Allemagne, le quart-arrière des Chiefs Patrick Mahomes a promis que les problèmes offensifs seraient résolus. Le doute est permis. Pour un troisième match consécutif, les Chiefs ont été blanchis en seconde période. Ils ont été contraints de dégager quatre fois, en plus de commettre un échappé coûteux, lorsque Travis Kelce a perdu le ballon à l’intérieur de la ligne des 10. Ce sont des points précieux laissés sur le terrain dans un match serré. Croyez-le ou non, les Chiefs sont bons derniers de la NFL avec une moyenne de 5,9 points en seconde période. Dernier!

2. Les mains pleines de pouces

Un autre facteur déterminant pour expliquer la défaite des Chiefs même s’ils ont dominé les trois premiers quarts-temps est la contre-performance de leurs receveurs. Márquez Valdes-Scantling a lâché une bombe en fin de match en zone profonde, une erreur impardonnable que ce receveur commet régulièrement sur de longues passes depuis le début de sa carrière. Cette saison, les Chiefs ont laissé tomber 26 passes selon ESPN Stats & Info, ce qui leur confère un autre record peu enviable. Le groupe actuel de receveurs larges finira par couler les Chiefs à moins que Patrick Mahomes et la défense ne jouent un football parfait d’ici la fin de la saison. C’est beaucoup demander, la perfection ! Personne n’inspire la peur dans ce groupe, à l’exception de Travis Kelce. Au cours de ses quatre premières saisons en tant que titulaire, Mahomes a lancé 44 passes de touché qui ont parcouru au moins 20 mètres dans les airs, selon NextGen Stats. Il en a lancé deux lors de ses 27 derniers matchs.

3. Aigles résilients

Les Eagles, pour une rare fois, ont été dominés sur les deux fronts pendant une bonne partie du match. Les Chiefs se sont imposés dans les tranchées en attaque avec 168 yards au sol. C’était inattendu, étant donné que les Eagles étaient les meilleurs de la ligue contre la course avant le match (66,3 yards par match). En défense, ils ont harcelé Jalen Hurts avec cinq sacs, en plus de le frapper quatre fois de plus. C’est tout à leur honneur d’avoir tenu bon malgré tout et d’avoir réalisé les gros jeux au quatrième quart-temps. DeVonta Smith a capté la longue passe que Valdes-Scantling n’a pas pu capter. Ce que les Eagles ont montré, c’est que même s’ils n’ont pas réussi à jouer un bon football, ils ont remporté une victoire majeure sur la route dans l’environnement hostile de Kansas City. Les Eagles peuvent gagner avec leur défense, avec la passe, avec la course, dans des matchs avec des scores élevés ou des matchs avec des scores faibles. Ils savent s’adapter à toutes les situations, même si les Chiefs les ont aidés avec leurs erreurs critiques.

4. Enfin un pour le grand frère

Le centre vétéran des Eagles, Jason Kelce, a finalement pris le dessus sur son frère Travis. L’ailier rapproché des Chiefs lui a même dit par la suite qu’il lui avait offert un cadeau d’anniversaire tardif. Il faut dire qu’en plus de son fumble, Kelce n’a pas réussi à capter une passe parfaite au quatrième quart-temps dans une situation de troisième tenu. Un match ne se joue pas entre deux joueurs, mais Jason était cette fois clairement supérieur à Travis.

5. Rare défaite pour Reid

Pour l’entraîneur-chef des Chiefs Andy Reid, il ne s’agissait que de sa quatrième défaite après une semaine de congé, contre 21 victoires. Les Eagles se retrouvent à 9-1 pour une deuxième saison consécutive. Ils sont au sommet, non seulement dans leur division, mais aussi dans la conférence nationale. Tout cela, sans même avoir joué son meilleur football ! Avec la défaite, les Chiefs (7-3) glissent à la deuxième place de la Conférence américaine.