66 migrants pris en charge par la gendarmerie maritime à Dieppe après avoir voulu rejoindre l’Angleterre

Selon la préfecture, le bateau qui se trouvait dans les eaux françaises a demandé de l’aide. Tous les passagers du bateau ont été récupérés à bord de l’Yser, un bateau de surveillance côtière.

Soixante-six migrants, dont trois enfants, ont été pris en charge par la gendarmerie maritime à Dieppe (Seine-Maritime) dans la soirée du mercredi 1er mai après avoir tenté de rejoindre l’Angleterre, rapporte France Bleu Normandie. Vers 20 heures, les 66 personnes ont été accueillies dans un gymnase mis à disposition, avec le concours des Sdis de la Seine-Maritime et des associations agréées de sécurité civile.

Mercredi matin, vers 9 heures, un bateau pneumatique a quitté la plage de Saint-Martin, à Petit-Caux (Seine-Maritime), à ​​proximité de la centrale nucléaire de Penly, à destination de l’Angleterre. Un bateau de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM) de Dieppe a pris la mer pour porter secours. Mais les occupants du bateau ont refusé, selon les sauveteurs en mer. Le bateau poursuit sa route dans le but d’arriver dans les eaux anglaises où les passagers comptent demander de l’aide aux Britanniques. Selon la SNSM, le bateau avait très peu de carburant et ne pourrait pas accoster en Angleterre.

Tous les passagers du bateau ont été récupérés

Escortées par la gendarmerie maritime, les 66 personnes ont fini par se retrouver en difficulté. Dans l’après-midi, alors que le bateau était à la dérive, selon la préfecture de Seine-Maritime, le bateau qui se trouvait dans les eaux françaises a demandé l’aide des gendarmes qui l’accompagnaient. Tous les passagers du bateau ont été récupérés à bord de l’Yser, un bateau de surveillance côtière. L’Abeille a également été dépêchée sur place pour récupérer le bateau.

Trois personnes, soupçonnées d’être des passeurs, ont été interpellées et placées en garde à vue, indique le préfet de Seine-Maritime. De plus « Les services de l’Etat examinent les situations administratives des migrants au cas par cas, en étroite collaboration avec l’autorité judiciaire », ajoute le préfet. En novembre 2021, un bateau avec 22 personnes à bord est parti de la même plage de Petit-Caux avant de rapidement tomber en panne. Ils ont été secourus par les sauveteurs en mer.

Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a rappelé mercredi que le secteur maritime “C’est l’une des zones les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires commerciaux qui la traversent chaque jour et les conditions météorologiques sont souvent difficiles”. Il prévient « toute personne envisageant de traverser la Manche sur les risques encourus » parce que le secteur est « particulièrement dangereux, même quand la mer semble belle ».