Les infractions principalement visées sont les « dégradations volontaires » ou les « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
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L’évacuation de militants opposés à la guerre dans la bande de Gaza à l’Université de la Sorbonne à Paris, mardi soir, a donné lieu au placement en garde à vue de 86 personnes, a indiqué mercredi 8 mai le parquet de Paris. Toutes les personnes sont majeures et une nouvelle expertise doit être délivrée par le procureur de la République dans la journée.
« Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de préparer des violences contre des personnes ou des destructions/dégradations de biens, rébellion, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans les locaux d’un établissement scolaire. lors d’une réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement”» a ajouté l’accusation.
Fermeté du gouvernement
Les militants, qui étaient une centaine à l’intérieur, selon l’AFP, ont été progressivement évacués dans une rue latérale de l’université, parfois portés à bout de bras par des agents. La préfecture de police a fait état de 88 interpellations lors de cette intervention qui s’est terminée peu avant minuit, selon le rectorat et une source policière.
La police est également intervenue dans la journée devant Sciences Po Paris pour faire cesser les rassemblements et bloquer les actions de militants pro-palestiniens, faisant écho aux messages de fermeté répétés du gouvernement.
Le Premier ministre Gabriel Attal a rappelé lundi soir, lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), sa ligne ferme : « Nous n’accepterons jamais qu’une minorité manipulée prétende faire la loi. Personne ne devrait empêcher les autres de travailler, d’étudier, de réviser.