Déjà poursuivi pour violences sexuelles, l’ancien secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé a été mis en examen, vendredi 6 septembre, pour agression sexuelle sur une deuxième femme dans l’enquête judiciaire le visant à Paris depuis mars 2022, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source proche du dossier.
L’homme de 56 ans est soupçonné d’avoir agressé sexuellement une femme au premier trimestre 2017 à Séoul, en Corée du Sud. L’avocat du deuxième plaignant, Met Tewfik Bouzenoune, a refusé de commenter. L’avocat de M. Placé, Meet Jade Dousselin n’a pas pu être jointe dans l’immédiat.
Cette mise en examen s’ajoute à une première mise en examen de M. Placé, déjà poursuivi pour agression sexuelle et harcèlement sexuel par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction, contre une ancienne collègue.
Cette dernière, qui l’avait suivi du Sénat jusqu’au secrétariat d’Etat à la Réforme et à la Simplification (2016-2017), avait déposé une plainte en novembre 2021, accusant l’ancien élu vert de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016. Dans sa plainte, certains des faits dénoncés constituaient également des agressions sexuelles.
Alors, elle lui a dit que M. Placé avait “touché les fesses” en août 2015 dans une boîte de nuit de Lille, en marge du rassemblement estival d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV, devenu Les Ecologistes). Elle a également accusé l’ancien membre du gouvernement Hollande d’avoir « délibérément touché » sa poitrine lors d’un voyage officiel en voiture à Séoul en mai 2016.
Ces accusations ont déclenché l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, qui a ensuite confié les investigations à un juge d’instruction.