Ce samedi marque la « Journée internationale de l’air pur pour un ciel bleu » de l’ONU. Selon une étude récente, plus de 5 000 personnes sont mortes en 2019 à cause de la mauvaise qualité de l’air à Johannesburg. En rejoignant le réseau « Breathe Cities », la plus grande ville d’Afrique du Sud s’engage à lutter contre ce problème.
Avec notre correspondant à Johannesburg, Claire Bargelès
En raison de la présence d’industries pétrochimiques et de centrales à charbon à proximité, ainsi que de sa topographie qui fait que l’air circule mal, Johannesburg connaît régulièrement des concentrations excessivement élevées de particules fines.
A lire aussiAfrique du Sud : près de 6 200 meurtres commis en trois mois
Cela a des conséquences directes sur la santé, et donc sur le budget de la municipalité, selon Tebogo Modiba, directeur des services environnementaux de la ville : « Nous avons réalisé que nous avons toujours traité les problèmes de pollution de l’air comme des questions secondaires. Mais cela n’a pas de sens d’investir de l’argent uniquement dans la santé et de ne pas investir dans la gestion de la mauvaise qualité de l’air. »
Pour lutter contre la pollution, il est important de pouvoir la mesurer. Et pour cela, des scientifiques de l’université de Wits viennent de mettre au point un système plus efficace, composé de petites boîtes connectées.
Lire la suite sur RFI