Ce samedi 7 septembre, près de 24 millions d’électeurs algériens sont appelés à participer à une élection présidentielle anticipée, où le président sortant Abdelmadjid Tebboune brigue un second mandat face à deux adversaires. Le futur chef de l’État aura la charge de gouverner un pays de 45 millions d’habitants, premier exportateur de gaz naturel en Afrique, troisième puissance économique du continent et premier en termes de population. Mais l’enjeu principal de ce scrutin reste le taux de participation, les jeunes et la population se sentant « très en avance sur leur temps ». désabusé “.
Pour le Président Abdelmadjid Tebboune, Une forte participation est cruciale pour sa légitimité. Soutenu par l’ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), et le mouvement islamiste El Bina, l’homme de 78 ans entend poursuivre son projet de « Nouvelle Algérie » à travers un deuxième terme.
Face au candidat à la présidentielle, deux adversaires se présentent. D’un côté, Abdelaali Hassani, un ingénieur des travaux publics de 57 ans. Il représente le Mouvement de la société pour la paix (MSP), un parti islamiste qui a boycotté la présidentielle de 2019. De l’autre, Youssef Aouchiche, un ancien journaliste de 41 ans, qui dirige le Front des forces socialistes (FFS), un parti d’opposition historique qui participe à une élection présidentielle pour la première fois depuis 1999.
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