A la tête de l’équipe de France depuis 2012, Didier Deschamps s’est retrouvé, pour la première fois, sous le feu des critiques après un Euro décevant. Si l’objectif a été atteint, avec une place de demi-finaliste, le contenu n’était pas au rendez-vous avec une sélection en échec offensivement (un seul but marqué dans le jeu).
« Beaucoup de mes collègues présidents aimeraient être à ma place »
Sous contrat jusqu’en 2026, Deschamps a été confirmé dans ses fonctions par Philippe Diallo, le président de la FFF, au lendemain de l’élimination du tournoi continental. Le successeur de Noël Le Graët en a rajouté une couche vendredi 6 septembre, dans les colonnes de Figaro la défaite de l’équipe de France contre l’Italie (1-3). “J’ai dit avant la compétition qu’il était le plus grand entraîneur de l’histoire de l’équipe de France compte tenu de sa longévité et des résultats obtenus (…) J’ai vu les commentaires… souvent très sévères. Je rencontre beaucoup de mes collègues présidents de fédération en Europe et dans le monde : ils aimeraient tous être à ma place, un président de fédération où l’on est demi-finaliste de l’Euro, finaliste de la Coupe du monde 2022, vainqueur de la Ligue des Nations 2021 et de la Coupe du monde 2018.”
Philippe Diallo ne s’est toutefois pas prononcé sur une éventuelle prolongation de l’actuel sélectionneur des Bleus. “Didier est sous contrat jusqu’en 2026 donc la question n’est pas d’actualité. Il remplit les objectifs, il donne satisfaction. Une chose à la fois.”