Madison de Rozario est la para-athlète la plus célèbre d’Australie. A presque 31 ans, la compétitrice du 1 500 m, du 5 000 m et du marathon a remporté six médailles, dont deux d’or, en quatre Jeux olympiques depuis 2008. Avant d’en remporter une septième au Stade de France, une médaille de bronze sur 5 000 m, rapporte la presse Neuf.
Malgré ce palmarès impressionnant, la porte-drapeau de la délégation australienne à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris s’est dite choquée en découvrant les pavés parisiens.
« J’y pense tout le temps, elle a confié à 7Actualités. « Ces derniers jours, nous nous sommes entraînés dans le village (olympique) où il y a une section pavée. Quand j’ai vu les pavés de mes propres yeux, j’ai été dévasté. » Madison de Rozario, paraplégique depuis l’âge de 4 ans, a remporté le marathon de Tokyo. A Paris, cette course reste son « objectif principal ».
Ou, reprendre 7Actualités, Dimanche 8 septembre, « Sur le parcours parisien de 42 kilomètres, Madison de Rozario devra négocier des virages serrés, un dénivelé de 185 mètres et des rues pavées (dont l’avenue des Champs-Élysées) qui pourraient bien être un frein à ses espoirs de médaille. »
Découvrez le parcours du Marathon Paralympique !
Le 8 septembre 2024, les meilleurs athlètes du monde s’affronteront sur un parcours rapide reliant la Seine-Saint-Denis au cœur de Paris ⚡️
Un événement gratuit ouvert à tous 🎉https://t.co/DJFQdWs9sP pic.twitter.com/ntVSkGAn6U
— Paris 2024 (@Paris2024) 24 octobre 2023
La championne et son équipe se préparent depuis des semaines pour ce parcours exigeant. Des ajustements ont été apportés à sa chaise. « En Australie, nous avons essayé de trouver des tronçons de route difficiles pour nous entraîner », elle explique. « C’est un parcours très exigeant et très différent du parcours de Tokyo – qui avait des routes lisses et des virages larges – très technique, avec des virages plus serrés et beaucoup de sections irrégulières. »
L’athlète « avec une carrière illustre », comme décrit Le Sydney Morning Herald, n’est pas moins un bon joueur contre « cet énorme défi ». « Nous sommes tous dans la même situation : un tas de chaises de course sur des pavés auxquels nous ne sommes pas vraiment habitués. Ce sera ce que ce sera. »