Et la Californie se retrouve aujourd’hui au centre des préoccupations politiques. L’Etat le plus grand et le plus peuplé du pays n’avait pas été autant sous les feux des projecteurs depuis 1980 et l’élection de Ronald Reagan, ancien gouverneur de Californie, à la Maison Blanche.
Pour la première fois dans l’histoire du Parti démocrate, son candidat à la présidentielle est originaire de Californie. Cela s’explique en grande partie par le fait qu’un autre candidat démocrate californien a évincé le président actuel Joe Biden.
« La Californie est en plein essor » « C’est ce que résume Don Sipple, consultant en stratégie qui a aidé plusieurs gouverneurs de Californie à se faire élire. Et c’est grâce à deux femmes en particulier : « Nancy Pelosi, qui a montré la voie, et Kamala Harris, qui marche dans ses traces. »
(Il convient toutefois de noter que l’ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, n’a jamais été très proche de Kamala Harris. Elle n’a pas immédiatement soutenu sa candidature et ne l’a finalement soutenue qu’après le retrait de Joe Biden.)
Eldorado ou enfer ?
La Californie est aujourd’hui au centre de toutes les attentions : que représente le Golden State – et par extension Kamala Harris – pour les électeurs ? La réponse à cette question pourrait bien déterminer l’issue de l’élection présidentielle du 5 novembre.
La Californie est-elle toujours l’Eldorado de l’innovation et la terre des possibles qui attire les investisseurs et les utopistes du monde entier (comme elle l’est depuis plus de cent cinquante ans) ?
Ou s’agit-il désormais d’un État surpeuplé et saturé, qui ne peut même plus fournir le strict minimum (sécurité, logement décent et emploi) à un trop grand nombre de ceux qui sont laissés pour compte ?
Les deux, c’est sûr.
« Les deux interprétations sont
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Source de l’article
Le géant de la côte ouest. Fondé en 1881, c’est le quotidien le plus à gauche du pays et le principal spécialiste des questions sociales et de l’industrie du divertissement.
Ce n’est que dans les années 1940 qu’il devient le premier quotidien de Los Angeles. Propriété des Californiens depuis sa création, le titre est racheté en 2000 par le groupe Tribune – propriétaire du Chicago Tribune. En 2018, le Los Angeles Times est vendu à un milliardaire de la biotechnologie, Patrick Soon-Shiong.
Après des années de ventes en baisse, une valse de directeurs éditoriaux et des coupes dans les effectifs, cet ancien chirurgien entend relancer le titre et lui faire prendre le train du numérique. Avec un objectif très ambitieux : 5 millions d’abonnés numériques. Un défi quand on sait que le Los Angeles Times début 2019, ils étaient environ 150 000.
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Et la Californie se retrouve aujourd’hui au centre des préoccupations politiques. L’Etat le plus grand et le plus peuplé du pays n’avait pas été autant sous les feux des projecteurs depuis 1980 et l’élection de Ronald Reagan, ancien gouverneur de Californie, à la Maison Blanche.
Pour la première fois dans l’histoire du Parti démocrate, son candidat à la présidentielle est originaire de Californie. Cela s’explique en grande partie par le fait qu’un autre candidat démocrate californien a évincé le président actuel Joe Biden.
« La Californie est en plein essor » « C’est ce que résume Don Sipple, consultant en stratégie qui a aidé plusieurs gouverneurs de Californie à se faire élire. Et c’est grâce à deux femmes en particulier : « Nancy Pelosi, qui a montré la voie, et Kamala Harris, qui marche dans ses traces. »
(Il convient toutefois de noter que l’ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, n’a jamais été très proche de Kamala Harris. Elle n’a pas immédiatement soutenu sa candidature et ne l’a finalement soutenue qu’après le retrait de Joe Biden.)
Eldorado ou enfer ?
La Californie est aujourd’hui au centre de toutes les attentions : que représente le Golden State – et par extension Kamala Harris – pour les électeurs ? La réponse à cette question pourrait bien déterminer l’issue de l’élection présidentielle du 5 novembre.
La Californie est-elle toujours l’Eldorado de l’innovation et la terre des possibles qui attire les investisseurs et les utopistes du monde entier (comme elle l’est depuis plus de cent cinquante ans) ?
Ou s’agit-il désormais d’un État surpeuplé et saturé, qui ne peut même plus fournir le strict minimum (sécurité, logement décent et emploi) à un trop grand nombre de ceux qui sont laissés pour compte ?
Les deux, c’est sûr.
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Le géant de la côte ouest. Fondé en 1881, c’est le quotidien le plus à gauche du pays et le principal spécialiste des questions sociales et de l’industrie du divertissement.
Ce n’est que dans les années 1940 qu’il devient le premier quotidien de Los Angeles. Propriété des Californiens depuis sa création, le titre est racheté en 2000 par le groupe Tribune – propriétaire du Chicago Tribune. En 2018, le Los Angeles Times est vendu à un milliardaire de la biotechnologie, Patrick Soon-Shiong.
Après des années de ventes en baisse, une valse de directeurs éditoriaux et des coupes dans les effectifs, cet ancien chirurgien entend relancer le titre et lui faire prendre le train du numérique. Avec un objectif très ambitieux : 5 millions d’abonnés numériques. Un défi quand on sait que le Los Angeles Times début 2019, ils étaient environ 150 000.
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