EAutre projet mal planifié chez les Sussex : Meghan Markle doit rapidement revoir sa copie concernant sa marque American Riviera Orchard qu’elle prévoyait de lancer d’ici la fin de l’année. La raison ? Elle doit faire face à un veto des autorités américaines qui trouvent l’affaire trop floue et contraire à certaines règles de propriété. Courrier quotidienl’office des brevets aurait rejeté en bloc, fin août, la demande de la duchesse de Sussex, qui souhaitait vendre sur Internet des confitures, des mugs, des nappes, de la vaisselle et des produits de décoration, faisant la promotion de l’art de vivre californien…
L’USPTO, United States Patent and Trademark Office, a répertorié plusieurs problèmes qui empêchent le lancement officiel de la boutique en ligne, notamment le fait que les produits soient associés à une zone géographique. « L’enregistrement est refusé car la marque déposée est essentiellement descriptive géographiquement », explique l’office, qui estime que le nom « American Riviera » est trop courant. Il souligne également que ce nom est déjà utilisé par une autre entreprise de Santa Barbara pour vendre une bougie parfumée… Sans compter une facture de plus de 11 000 dollars que les Sussex ont tardé à payer pour les frais d’enregistrement internationaux.
Flou et négligence
Autre souci : Meghan n’est pas assez précise dans la description de ses produits. L’office des brevets pointe le flou entourant la vente de serviettes – en papier ou en textile ? – ou celle des « ustensiles de cuisine », qui peuvent être manuels ou électriques… Des négligences ou des oublis qui s’expliquent par la valse impressionnante des collaborateurs des Sussex – une dizaine de départs en trois ans, un turnover qui provoque inévitablement des échecs à répétition…
C’est évidemment un coup dur pour Meghan, qui comptait sur un lancement rapide pour renflouer ses caisses. Car pour assurer leur train de vie et leur indépendance, les Sussex ont un énorme besoin de cash, assuré jusqu’ici par leur juteux contrat avec Netflix (autour de 100 millions d’euros). Mais la plateforme pourrait finir par se lasser : hormis leur documentaire intimiste et larmoyant sorti en décembre 2022, les autres productions sont plus décevantes : le documentaire d’Harry sur les Invictus Games n’a pas fait un carton et celui à venir sur le polo ne devrait pas faire d’étincelles…
Pour inverser la tendance, Meghan mise gros sur une émission lifestyle centrée sur le jardinage, la cuisine et l’art de vivre californien, une série tournée dans une villa louée pour l’occasion qui n’a toujours pas de date de sortie. Son business de e-shop, lancé en parallèle, devait lui permettre de monétiser au maximum ses prestations devant la caméra en faisant d’elle une star du télé-achat du genre : vous avez aimé ma marmelade ? Retrouvez-la sur mon site… Et voilà que l’office des brevets remet tout en cause.
Mais tout n’est pas perdu : la décision de l’USPTO n’est pas définitive, et le service juridique des Sussex peut encore faire appel et réviser sa demande pour tenter de faire approuver certains produits… Courrier quotidien précise que les allers-retours avec l’office des brevets restent monnaie courante lors du dépôt d’une marque et que tout espoir demeure. Les équipes de Meghan sont prévenues : elles vont travailler d’arrache-pied pour tenter de sauver son entreprise…