Un électeur sur trois. Même si on s’y attendait, il faut un peu de temps pour assimiler l’annonce des résultats des élections régionales du 1euh Septembre en Thuringe et en Saxe : un électeur sur trois en Thuringe et près de 30 % en Saxe ont voté pour un parti d’extrême droite.
On pourrait objecter que la Thuringe ne compte que 2 millions d’habitants et la Saxe 4 millions – soit au total un tiers de la population du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Mais la taille de ces Länder n’enlève rien à l’importance de ces élections.
La montée de l’extrême droite n’est pas propre à l’Allemagne de l’Est. Bien sûr, cette croissance est en partie due à l’histoire des anciens États de la République démocratique allemande – les bouleversements de l’histoire, l’expérience de la dictature : on a beaucoup écrit sur ce sujet.
Mais, en fait, le phénomène est mondial. En France, si l’extrême droite n’est pas encore au pouvoir, c’est seulement parce qu’un vaste front de gauche l’a bloquée ; l’Italie est gouvernée par un leader post-fasciste ; et aux États-Unis, Donald Trump électrise à nouveau les foules.
En Allemagne de l’Est, la popularité de l’extrême droite n’est pas nouvelle. Au printemps dernier, des élections locales ont eu lieu
Un électeur sur trois. Même si on s’y attendait, il faut un peu de temps pour assimiler l’annonce des résultats des élections régionales du 1euh Septembre en Thuringe et en Saxe : un électeur sur trois en Thuringe et près de 30 % en Saxe ont voté pour un parti d’extrême droite.
On pourrait objecter que la Thuringe ne compte que 2 millions d’habitants et la Saxe 4 millions – soit au total un tiers de la population du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Mais la taille de ces Länder n’enlève rien à l’importance de ces élections.
La montée de l’extrême droite n’est pas propre à l’Allemagne de l’Est. Bien sûr, cette croissance est en partie due à l’histoire des anciens États de la République démocratique allemande – les bouleversements de l’histoire, l’expérience de la dictature : on a beaucoup écrit sur ce sujet.
Mais, en fait, le phénomène est mondial. En France, si l’extrême droite n’est pas encore au pouvoir, c’est seulement parce qu’un vaste front de gauche l’a bloquée ; l’Italie est gouvernée par un leader post-fasciste ; et aux États-Unis, Donald Trump électrise à nouveau les foules.
En Allemagne de l’Est, la popularité de l’extrême droite n’est pas nouvelle. Au printemps dernier, des élections locales ont eu lieu