Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, a fait sa rentrée politique dimanche 8 septembre à Hénin-Beaumont, son fief du Pas-de-Calais. Après avoir déambulé dans les rues de la ville pour le traditionnel marché aux puces, la présidente du groupe parlementaire a prononcé son discours de rentrée.
Tout sourire, elle répond aux demandes de selfies dans les rues d’Hénin-Beaumont avant de rejoindre le bureau du Rassemblement national (RN) de la ville pour un discours de rentrée, rapporte notre envoyée spéciale sur place, Charlotte Urien-Tomaka. D’emblée, elle reprend l’expression de Jordan Bardella sur la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre : « Il est de notre devoir de rendre justice autant que possible aux souhaits exprimés par le peuple français et de mettre le futur gouvernement sous surveillance.. »
” Nous ne donnons pas carte blanche. Si, au fil des semaines, les Français devaient être à nouveau oubliés ou maltraités, nous n’hésiterions pas à censurer le gouvernement. “, a-t-il ainsi martelé Marine Le Pen.
Devant la presse et dans son discours, la cheffe des députés RN a alterné entre bons points pour Michel Barnier et avertissements. Pour elle, il était hors de question de le condamner en bloc. Marine Le Pen a salué la recherche d’un « consensus » pour la France. compromis « entreprise par le nouveau Premier ministre, conformément à ce qu’elle attendait d’un Premier ministre » respectueux des 11 millions d’électeurs du Rassemblement National “.
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