DÉCRYPTION – La compétitivité reste l’un des axes majeurs de développement de la Formule E, devenue un championnat du monde sous l’égide de la FIA à partir de 2020.
Tout a commencé par une simple discussion dans un restaurant parisien. En 2011, Jean Todt déjeune avec Alejandro Agag, homme d’affaires espagnol et ancien député européen, et Antonio Tajani, alors commissaire européen à l’industrie et aux transports. Le président français de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) avance l’idée de créer une course automobile entièrement électrique. Toutefois, si la Formule 1 stagne depuis plusieurs années, le marché électrique reste loin d’être porteur.
“Il y a peut-être deux ou trois personnes qui ont entendu parler de la Formule E et j’ai vu ça comme une idée géniale, mais sans plus», sourit Jean-Éric Vergne, seul double champion du monde de la discipline né de cette discussion entre trois personnes et ratifiée sur une serviette en papier. Une serviette désormais encadrée sur le mur de l’établissement situé à deux pas des Champs-Élysées. “Lorsque Jean et Alejandro ont signé cette serviette, la grande majorité des gens y ont vu une idée assez folle.