Découvrez la newsletter de Figaro dédié aux Jeux Paralympiques de Paris.
Chers lecteurs,
Dans un concert, le rappel est toujours le meilleur moment. On croit que c’est la fin, mais ce n’est que la suite. Les Jeux paralympiques et la cérémonie de clôture très dansante ont prolongé la fête commencée le 26 juillet. Ou non, plutôt le 8 mai lorsque la flamme a atterri à Marseille à bord du Belem. L’arrivée du « célèbre trois-mâts » dans le Vieux-Port, recouvert du drapeau bleu-blanc-rouge de la Patrouille de France, a été le redoutable détonateur d’un été qui « a fait de la France un pays de rêve ».durera six mois“, selon les paroles du tube désormais olympique de Joe Dassin. Ce 9 septembre n’est pas une gueule de bois, c’est une promesse.
Les Bleus ont rempli leur contrat : records de médailles pulvérisés, émotions à gogo et valorisation des disciplines sur lesquelles les enfants se ruent lors des forums associatifs. De nouvelles stars ont émergé : elles s’appellent Léon, Ugo, Alex, Aurélie, Marine, Manon… Dans une tribune, Jean-Pierre Robin expliquait que la moisson de médailles françaises était due au « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron. C’est avant tout un investissement essentiel qui dépasse le cadre du sport professionnel. Grâce à ces 44 jours magiques, le sport a démontré sa force : il rassemble, inspire, éduque, développe, nourrit, reconstruit. La France, nation littéraire et intellectuelle par excellence, a peut-être enfin compris qu’il était temps de (se) (mettre) en mouvement. Des hommes en bonne santé dans des corps sains.
A lire aussiGarder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel : ne prolongez pas une romance d’été
Cette séquence de quatre mois (8 mai – 8 septembre) a permis à la France de démontrer son savoir-faire en matière d’organisation, d’innovations (chaudron, cheval, marathon pour tous, relais de la flamme…) et de gestion des impondérables (pluie, menace d’attentat). Du stress et des paillettes. Le trio Paris 2024 – Tony Estanguet, Thomas Jolly et Thierry Reboul – a été le meilleur “entertainer” de ces dernières années et a remis la France au centre du monde. Paris, la belle endormie, parfois irascible, s’est réveillée de bonne humeur. Le plus dur commence : garder l’esprit des Jeux et prendre soin de leur héritage.
“Ça y est c’est fini“, chantait Jean-Louis Aubert. “Aujourd’hui ou demain c’est maintenant ou jamais. Peut-être qu’après-demain je te retrouverai mais c’est fini, euh, c’est fini.» Pas tout à fait. Comme dans les concerts, après le bis, il y a le « bis » : le 14 septembre, un grand défilé d’athlètes est organisé sur les Champs-Élysées et, dans les jours qui viennent, les Alpes françaises accueilleront les Jeux d’hiver. Une décennie dorée.
Bonne lecture,
Florent Barraco
PS. C’était la dernière lettre des Jeux Olympiques et Paralympiques. Merci pour votre fidélité. Mais le sport ne s’arrête pas là : inscrivez-vous à la newsletter quotidienne de la rédaction pour ne rien rater des feuilletons habituels.
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Chers lecteurs,
Dans un concert, le rappel est toujours le meilleur moment. On croit que c’est la fin, mais ce n’est que la suite. Les Jeux paralympiques et la cérémonie de clôture très dansante ont prolongé la fête commencée le 26 juillet. Ou non, plutôt le 8 mai lorsque la flamme a atterri à Marseille à bord du Belem. L’arrivée du « célèbre trois-mâts » dans le Vieux-Port, recouvert du drapeau bleu-blanc-rouge de la Patrouille de France, a été le redoutable détonateur d’un été qui « a fait de la France un pays de rêve ».durera six mois“, selon les paroles du tube désormais olympique de Joe Dassin. Ce 9 septembre n’est pas une gueule de bois, c’est une promesse.
Les Bleus ont rempli leur contrat : records de médailles pulvérisés, émotions à gogo et valorisation des disciplines sur lesquelles les enfants se ruent lors des forums associatifs. De nouvelles stars ont émergé : elles s’appellent Léon, Ugo, Alex, Aurélie, Marine, Manon… Dans une tribune, Jean-Pierre Robin expliquait que la moisson de médailles françaises était due au « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron. C’est avant tout un investissement essentiel qui dépasse le cadre du sport professionnel. Grâce à ces 44 jours magiques, le sport a démontré sa force : il rassemble, inspire, éduque, développe, nourrit, reconstruit. La France, nation littéraire et intellectuelle par excellence, a peut-être enfin compris qu’il était temps de (se) (mettre) en mouvement. Des hommes en bonne santé dans des corps sains.
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Cette séquence de quatre mois (8 mai – 8 septembre) a permis à la France de démontrer son savoir-faire en matière d’organisation, d’innovations (chaudron, cheval, marathon pour tous, relais de la flamme…) et de gestion des impondérables (pluie, menace d’attentat). Du stress et des paillettes. Le trio Paris 2024 – Tony Estanguet, Thomas Jolly et Thierry Reboul – a été le meilleur “entertainer” de ces dernières années et a remis la France au centre du monde. Paris, la belle endormie, parfois irascible, s’est réveillée de bonne humeur. Le plus dur commence : garder l’esprit des Jeux et prendre soin de leur héritage.
“Ça y est c’est fini“, chantait Jean-Louis Aubert. “Aujourd’hui ou demain c’est maintenant ou jamais. Peut-être qu’après-demain je te retrouverai mais c’est fini, euh, c’est fini.» Pas tout à fait. Comme dans les concerts, après le bis, il y a le « bis » : le 14 septembre, un grand défilé d’athlètes est organisé sur les Champs-Élysées et, dans les jours qui viennent, les Alpes françaises accueilleront les Jeux d’hiver. Une décennie dorée.
Bonne lecture,
Florent Barraco
PS. C’était la dernière lettre des Jeux Olympiques et Paralympiques. Merci pour votre fidélité. Mais le sport ne s’arrête pas là : inscrivez-vous à la newsletter quotidienne de la rédaction pour ne rien rater des feuilletons habituels.