Des primates qui fabriquent de l’anti-moustique, des chimpanzés qui confectionnent des pansements ou des papillons qui prennent soin de leurs futurs bébés… Si ces situations semblent tout droit sorties d’un conte pour enfants, elles existent bel et bien dans la nature.
En 1987, le primatologue Michael Huffman avait observé un comportement très particulier chez un chimpanzé : il semblait s’automédicamenter en mâchant de l’écorce. Depuis, des études ont montré qu’il n’était pas le seul dans le règne animal à recourir à l’automédication, explique le média National Geographic.
National Geographic énumère cinq espèces qui sont les meilleurs médecins.
Les chenilles adaptent leur régime alimentaire pour traiter les infections
En 1993, alors que le biologiste Michael Singer observait les chenilles d’Isia isabella, il remarqua qu’elles ne se nourrissaient pas de leur plante habituelle. En fait, elles étaient infectées par un parasite mortel, et leur comportement n’était pas anodin. En ingérant volontairement des plantes toxiques, elles parvenaient à se débarrasser de leur hôte indésirable. Si ce traitement augmentait leurs chances de survie, il demeurait néanmoins nocif pour les chenilles, un phénomène que le biologiste comparait à certains de nos médicaments et à leurs effets secondaires..
Les primates créent un répulsif contre les moustiques
Des capucins d’Amérique du Sud, mais aussi des lémuriens de Madagascar, ont été observés en train de traquer le mille-pattes Orthoporus dorsovittatus. Le but ? L’écraser et s’en recouvrir joyeusement la fourrure. Connu pour sécréter des substances chimiques appelées « benzoquinones », ce mille-pattes est très efficace pour repousser les moustiques. Et nous, les humains, ne serions apparemment pas les seuls à avoir fait cette découverte.
Les singes soignent leurs blessures avec du jus d’insectes
En 2022, lors d’une étude menée sur…
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