Ursula von der Leyen est de retour de vacances d’été pour préparer son deuxième mandat à la tête de la Commission européenne. Espérons qu’elle soit bien reposée, car celui-ci s’annonce plus exigeant que le premier.
Car, si ses cinq premières années ont été marquées par la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, il lui faudra compter les cinq suivantes avec cette même guerre et un nouveau président des États-Unis – avec un pic d’incertitude s’il s’agit de Donald Trump –, en plus d’une extrême droite en position de force dans toute l’Europe.
Des problèmes partout
« Ce sera un champ de mines politique » résume un haut fonctionnaire européen, qui a obtenu l’anonymat pour parler librement du président de la Commission.
« Elle devra prendre des décisions clés sur l’avenir de l’Union européenne et de son budget, tout en gérant la guerre en Ukraine et les élections américaines. »
Ursula von der Leyen est confrontée à des problèmes sur tous les fronts. Le Parlement européen est plus fragmenté que jamais. À la table du Conseil européen – les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE – se trouvent plusieurs dirigeants de droite et/ou opposés au président de la Commission, et ce nombre pourrait augmenter (avec des élections prévues en Autriche fin septembre et en France en 2027).
La guerre en Ukraine ne montre aucun signe d’apaisement (pas plus que le conflit au Moyen-Orient), alors que les Etats-Unis rechignent à maintenir leur aide à Kiev. Et Trump pourrait bien l’emporter aux Etats-Unis en novembre. Pendant ce temps, Bruxelles se prépare à une bataille budgétaire acharnée, alors que l’UE peine à financer les dépenses croissantes en matière de défense et de transition écologique.
Au cours des cinq prochaines années, Ursula von der Leyen devra également préparer l’UE à de nouveaux élargissements. Dans ce contexte, les 449 millions de citoyens européens actuels devront rester convaincus – ou être convaincus – que leur avenir ne se situe pas seulement à Paris ou à Varsovie, mais aussi à Kiev, Chisinau et Podgorica.
Pendant la pandémie et la crise ukrainienne, Ursula von der Leyen « Elle a montré qu’elle avait des couilles » pour aider l’UE à surmonter les défis, a souligné un diplomate européen. Néanmoins, il est nécessaire « Attendez-vous à des turbulences », revendique un
Ursula von der Leyen est de retour de vacances d’été pour préparer son deuxième mandat à la tête de la Commission européenne. Espérons qu’elle soit bien reposée, car celui-ci s’annonce plus exigeant que le premier.
Car, si ses cinq premières années ont été marquées par la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, il lui faudra compter les cinq suivantes avec cette même guerre et un nouveau président des États-Unis – avec un pic d’incertitude s’il s’agit de Donald Trump –, en plus d’une extrême droite en position de force dans toute l’Europe.
Des problèmes partout
« Ce sera un champ de mines politique » résume un haut fonctionnaire européen, qui a obtenu l’anonymat pour parler librement du président de la Commission.
« Elle devra prendre des décisions clés sur l’avenir de l’Union européenne et de son budget, tout en gérant la guerre en Ukraine et les élections américaines. »
Ursula von der Leyen est confrontée à des problèmes sur tous les fronts. Le Parlement européen est plus fragmenté que jamais. À la table du Conseil européen – les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE – se trouvent plusieurs dirigeants de droite et/ou opposés au président de la Commission, et ce nombre pourrait augmenter (avec des élections prévues en Autriche fin septembre et en France en 2027).
La guerre en Ukraine ne montre aucun signe d’apaisement (pas plus que le conflit au Moyen-Orient), alors que les Etats-Unis rechignent à maintenir leur aide à Kiev. Et Trump pourrait bien l’emporter aux Etats-Unis en novembre. Pendant ce temps, Bruxelles se prépare à une bataille budgétaire acharnée, alors que l’UE peine à financer les dépenses croissantes en matière de défense et de transition écologique.
Au cours des cinq prochaines années, Ursula von der Leyen devra également préparer l’UE à de nouveaux élargissements. Dans ce contexte, les 449 millions de citoyens européens actuels devront rester convaincus – ou être convaincus – que leur avenir ne se situe pas seulement à Paris ou à Varsovie, mais aussi à Kiev, Chisinau et Podgorica.
Pendant la pandémie et la crise ukrainienne, Ursula von der Leyen « Elle a montré qu’elle avait des couilles » pour aider l’UE à surmonter les défis, a souligné un diplomate européen. Néanmoins, il est nécessaire « Attendez-vous à des turbulences », revendique un