Et si le destin en avait décidé autrement ? Privée des JO d’hiver depuis 2002, l’équipe de France de hockey sur glace pourrait sortir la tête de l’eau. Les Bleus ont été battus à plate couture 5-2 par la Lettonie lors de l’ultime match du tournoi de qualification olympique (TQO) de Riga, dimanche 1er septembre. Une énième défaite synonyme d’espoirs déçus. Et pourtant, un nouvel élément pourrait leur permettre de se qualifier pour les JO de 2026 à Milan et Cortina d’Ampezzo. Comment ? Tout simplement, si la Russie est exclue du tournoi, comme aux JO de Paris, la France obtiendrait une place dans la compétition.
Une entrée par la petite porte
C’est un scénario probable. Les hommes du nouveau sélectionneur Yorick Treille ont terminé meilleurs deuxièmes du tournoi, devant la Norvège et le Kazakhstan à la différence de buts. Ainsi, une exclusion de l’équipe russe en raison du conflit avec l’Ukraine permettrait à la France d’être sélectionnée. Les Bleus devront attendre la décision finale de l’IIHF, la fédération internationale de hockey sur glace, prévue en février 2025.
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« Si la guerre se termine demain matin, et si à cause de cela nous ne pouvons pas aller aux Jeux olympiques, je dirai : tant mieux, a déclaré Pierre-Yves Gerbaud, le président de la fédération française, au média Le Parisien. Mais si d’un autre côté, comme cela semble malheureusement être le cas, le conflit n’est pas résolu dans les prochains mois, nous irons en Italie par la porte de derrière, en étant humbles… Nous ne danserons pas sur les tables”.