« On va les virer, cette équipe d’inutiles qui ne font rien pour la deuxième ville de France ! » A près d’un an et demi des élections municipales, prévues au premier semestre 2026, la présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal (divers droite), donne le ton : la campagne de la droite pour reconquérir Marseille au maire sortant, Benoît Payan (divers gauche), va être brutale.
Dimanche 8 septembre, à Gardanne, l’ancienne candidate Les Républicains (LR), battue en 2020 par la coalition de gauche Printemps marseillais, a réuni ses partisans pour une « Aïoli de rentrée ». Et surtout, de montrer une démonstration d’union de ce qu’elle définit comme « la droite républicaine et le centre »Au pied de la tribune, un parterre d’élus – membres de LR ou des partis qui formaient, jusqu’à récemment, la majorité présidentielle. A ses côtés, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, LR historique devenu directeur régional de Renaissance. « On peut gagner Marseille. Mais sans unité, c’est impossible. Il faut être tactique. »ce dernier dit.
Abasourdie par les résultats locaux des législatives, qui ont vu tous ses élus perdre leurs circonscriptions au profit du Rassemblement national (RN) ou du Nouveau Front populaire, l’opposition au Printemps marseillais accueille l’arrivée surprise de Michel Barnier à Matignon comme une bénédiction. D’autant que la dissolution de l’Assemblée a probablement relégué aux oubliettes le projet de réforme du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille (la loi dite “PLM”), dont elle ne voulait pas. « La loi PLM ne changera pas »se réjouit Martine Vassal, qui rappelle que son camp détient trois mairies de secteur (sur huit). « Il n’y a aucune raison pour que nous n’en ayons pas quatre d’ici 2026, ce qui nous permettrait de récupérer la ville. »elle calcule déjà.
Dresser un bilan apocalyptique
Dix jours plus tôt, c’est au château de Forbin à Marseille que la stratégie de reconquête avait été dévoilée. L’association Une génération pour Marseille y a organisé ses premières universités d’été. Ce collectif, codirigé par le directeur de cabinet de Renaud Muselier, Romain Simmarano, et la directrice de campagne de la secrétaire d’Etat démissionnaire Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance), Sandra Blanchard, a deux objectifs. Faire émerger de nouveaux visages dans un camp qui, en 2020, a souffert d’être attaché à l’héritage de Jean-Claude Gaudin. Et élaborer un programme municipal pour 2026.
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« On va les virer, cette équipe d’inutiles qui ne font rien pour la deuxième ville de France ! » A près d’un an et demi des élections municipales, prévues au premier semestre 2026, la présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal (divers droite), donne le ton : la campagne de la droite pour reconquérir Marseille au maire sortant, Benoît Payan (divers gauche), va être brutale.
Dimanche 8 septembre, à Gardanne, l’ancienne candidate Les Républicains (LR), battue en 2020 par la coalition de gauche Printemps marseillais, a réuni ses partisans pour une « Aïoli de rentrée ». Et surtout, de montrer une démonstration d’union de ce qu’elle définit comme « la droite républicaine et le centre »Au pied de la tribune, un parterre d’élus – membres de LR ou des partis qui formaient, jusqu’à récemment, la majorité présidentielle. A ses côtés, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, LR historique devenu directeur régional de Renaissance. « On peut gagner Marseille. Mais sans unité, c’est impossible. Il faut être tactique. »ce dernier dit.
Abasourdie par les résultats locaux des législatives, qui ont vu tous ses élus perdre leurs circonscriptions au profit du Rassemblement national (RN) ou du Nouveau Front populaire, l’opposition au Printemps marseillais accueille l’arrivée surprise de Michel Barnier à Matignon comme une bénédiction. D’autant que la dissolution de l’Assemblée a probablement relégué aux oubliettes le projet de réforme du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille (la loi dite “PLM”), dont elle ne voulait pas. « La loi PLM ne changera pas »se réjouit Martine Vassal, qui rappelle que son camp détient trois mairies de secteur (sur huit). « Il n’y a aucune raison pour que nous n’en ayons pas quatre d’ici 2026, ce qui nous permettrait de récupérer la ville. »elle calcule déjà.
Dresser un bilan apocalyptique
Dix jours plus tôt, c’est au château de Forbin à Marseille que la stratégie de reconquête avait été dévoilée. L’association Une génération pour Marseille y a organisé ses premières universités d’été. Ce collectif, codirigé par le directeur de cabinet de Renaud Muselier, Romain Simmarano, et la directrice de campagne de la secrétaire d’Etat démissionnaire Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance), Sandra Blanchard, a deux objectifs. Faire émerger de nouveaux visages dans un camp qui, en 2020, a souffert d’être attaché à l’héritage de Jean-Claude Gaudin. Et élaborer un programme municipal pour 2026.
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