Si la cote de popularité de Benjamin Netanyahou est au plus bas, l’attaque iranienne de samedi soir lui a donné raison sur la menace iranienne.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une guerre totale au Moyen-Orient est-elle inévitable ? En représailles à l’attaque d’une annexe de son consulat le 1er avril à Damas, en Syrie, l’Iran a lancé des centaines de projectiles, drones et avions contre Israël durant le week-end des 13 et 14 avril. Côté israélien, toutes les options sont sur la table. pour répondre à cette attaque. Et dans ce contexte, paradoxalement, c’est le Premier ministre Benjamin Netanyahu, critiqué de toutes parts depuis le 8 octobre, qui se retrouve finalement conforté.
C’est un point positif dans le très sombre bilan du Premier ministre, pointé du doigt pour avoir autorisé le Qatar à financer le Hamas au détriment de l’Autorité palestinienne. Benyamin Netanyahu est également responsable des échecs sécuritaires le jour du massacre, le 7 octobre. Il est accusé d’avoir poursuivi la guerre à Gaza pour sauver sa coalition, conserver le pouvoir, échapper à la justice et par conséquent abandonner les otages dans l’enclave.
Alertes sur la menace de Téhéran
Sa popularité est au plus bas mais pour la première fois l’attentat de samedi soir lui donne raison. Depuis 1996 et son premier mandat, l’inamovible Premier ministre n’a cessé de mettre en garde contre la menace venant de Téhéran, s’opposant notamment au traité de 2015 sur le nucléaire civil iranien. Il a également construit une coalition avec les pays arabes sunnites dans le cadre des accords d’Abraham pour s’opposer à l’influence de l’Iran.
Enfin, il y a aussi à son actif le Dôme de Fer, qu’il a contribué à financer et à améliorer depuis l’installation de la première batterie de défense aérienne, il y a 13 ans. Près de 99 % des projectiles ont été interceptés dans la nuit de samedi à dimanche, selon l’armée israélienne, et seuls 9 missiles sur 350 drones et avions sont passés entre les mailles du filet.
Si la cote de popularité de Benjamin Netanyahou est au plus bas, l’attaque iranienne de samedi soir lui a donné raison sur la menace iranienne.
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Une guerre totale au Moyen-Orient est-elle inévitable ? En représailles à l’attaque d’une annexe de son consulat le 1er avril à Damas, en Syrie, l’Iran a lancé des centaines de projectiles, drones et avions contre Israël durant le week-end des 13 et 14 avril. Côté israélien, toutes les options sont sur la table. pour répondre à cette attaque. Et dans ce contexte, paradoxalement, c’est le Premier ministre Benjamin Netanyahu, critiqué de toutes parts depuis le 8 octobre, qui se retrouve finalement conforté.
C’est un point positif dans le très sombre bilan du Premier ministre, pointé du doigt pour avoir autorisé le Qatar à financer le Hamas au détriment de l’Autorité palestinienne. Benyamin Netanyahu est également responsable des échecs sécuritaires le jour du massacre, le 7 octobre. Il est accusé d’avoir poursuivi la guerre à Gaza pour sauver sa coalition, conserver le pouvoir, échapper à la justice et par conséquent abandonner les otages dans l’enclave.
Alertes sur la menace de Téhéran
Sa popularité est au plus bas mais pour la première fois l’attentat de samedi soir lui donne raison. Depuis 1996 et son premier mandat, l’inamovible Premier ministre n’a cessé de mettre en garde contre la menace venant de Téhéran, s’opposant notamment au traité de 2015 sur le nucléaire civil iranien. Il a également construit une coalition avec les pays arabes sunnites dans le cadre des accords d’Abraham pour s’opposer à l’influence de l’Iran.
Enfin, il y a aussi à son actif le Dôme de Fer, qu’il a contribué à financer et à améliorer depuis l’installation de la première batterie de défense aérienne, il y a 13 ans. Près de 99 % des projectiles ont été interceptés dans la nuit de samedi à dimanche, selon l’armée israélienne, et seuls 9 missiles sur 350 drones et avions sont passés entre les mailles du filet.