Il règne sur les chantiers des Jeux de Paris 2024 un sentiment de lendemain de fête. Ce moment, où l’esprit est encore embrumé, où il faut tout ranger, effacer toute trace de la soirée. Le Grand Palais, la place de la Concorde ou le stade au pied de la tour Eiffel ne résonnent plus des performances et de la ferveur française entendues durant l’été olympique et paralympique. Aujourd’hui, le bruit des machines à dévisser les vis et des tribunes métalliques, que des bataillons de manutentionnaires s’affairent à démonter, a pris le dessus.
Cela restera le cas jusqu’à fin octobre sur la plupart des sites iconiques et éphémères qui ont tant ébloui lors des compétitions. « Il faut pouvoir les restituer à Paris et aux Parisiens le plus rapidement possible.a expliqué Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) lors d’un point de presse mardi 10 septembre. Nous avons commencé par le mobilier, les systèmes d’éclairage, le câblage, etc. avant de nous attaquer aux infrastructures plus lourdes. Nous démontons, en quelque sorte, l’inverse de ce que nous assemblons.”
Les opérations ont été lancées au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, le 28 août, sur la place de la Concorde, où des tribunes vertigineuses avaient été installées pour les sports urbains pendant la quinzaine olympique. Depuis, la partie ouest de la place, où se dresse l’obélisque de Louxor, a été rendue à la circulation, avec quelques travaux pour relier les feux tricolores.
Le temps presse
Les secteurs des Invalides (tir à l’arc), du Champ-de-Mars (cécifoot et judo) et du Grand Palais (escrime et taekwondo) devront attendre encore quelques jours voire quelques semaines, mais toutes les installations temporaires utilisées pour les Jeux devront être évacuées d’ici fin octobre ou début novembre au plus tard, selon un calendrier bien établi. Car le temps presse : la grande nef du Palais des Beaux-Arts doit servir, à partir du 27 septembre, de nouvel écrin aux défilés de la fashion week.
Le calendrier est encore plus serré – mais les opérations de restauration sont facilitées – pour les sites permanents loués par Cojop. Les arènes de Bercy, Villepinte, Portes de Versailles et La Chapelle doivent reprendre leur programmation au plus vite, tout comme le Stade de France, qui s’apprête à accueillir le concert de Mylène Farmer à la fin du mois.
Les sites qui n’ont servi qu’aux JO ont déjà effacé toute trace de “l’intermède enchanté” : les berges de la Seine ont été débarrassées des tribunes tubulaires et des installations provisoires mises en place pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ; les stades de football, de Nantes à Marseille, ont repris leur fonction première pour la reprise du championnat de Ligue 1 ; le Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) a rouvert ses portes quelques jours seulement après la fin du tournoi olympique ; Teahupoo (Tahiti), Elancourt (Yvelines) et le port de plaisance de Marseille (etc.) ont eux aussi tourné la page des Jeux.
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Il règne sur les chantiers des Jeux de Paris 2024 un sentiment de lendemain de fête. Ce moment, où l’esprit est encore embrumé, où il faut tout ranger, effacer toute trace de la soirée. Le Grand Palais, la place de la Concorde ou le stade au pied de la tour Eiffel ne résonnent plus des performances et de la ferveur française entendues durant l’été olympique et paralympique. Aujourd’hui, le bruit des machines à dévisser les vis et des tribunes métalliques, que des bataillons de manutentionnaires s’affairent à démonter, a pris le dessus.
Cela restera le cas jusqu’à fin octobre sur la plupart des sites iconiques et éphémères qui ont tant ébloui lors des compétitions. « Il faut pouvoir les restituer à Paris et aux Parisiens le plus rapidement possible.a expliqué Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) lors d’un point de presse mardi 10 septembre. Nous avons commencé par le mobilier, les systèmes d’éclairage, le câblage, etc. avant de nous attaquer aux infrastructures plus lourdes. Nous démontons, en quelque sorte, l’inverse de ce que nous assemblons.”
Les opérations ont été lancées au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, le 28 août, sur la place de la Concorde, où des tribunes vertigineuses avaient été installées pour les sports urbains pendant la quinzaine olympique. Depuis, la partie ouest de la place, où se dresse l’obélisque de Louxor, a été rendue à la circulation, avec quelques travaux pour relier les feux tricolores.
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Les secteurs des Invalides (tir à l’arc), du Champ-de-Mars (cécifoot et judo) et du Grand Palais (escrime et taekwondo) devront attendre encore quelques jours voire quelques semaines, mais toutes les installations temporaires utilisées pour les Jeux devront être évacuées d’ici fin octobre ou début novembre au plus tard, selon un calendrier bien établi. Car le temps presse : la grande nef du Palais des Beaux-Arts doit servir, à partir du 27 septembre, de nouvel écrin aux défilés de la fashion week.
Le calendrier est encore plus serré – mais les opérations de restauration sont facilitées – pour les sites permanents loués par Cojop. Les arènes de Bercy, Villepinte, Portes de Versailles et La Chapelle doivent reprendre leur programmation au plus vite, tout comme le Stade de France, qui s’apprête à accueillir le concert de Mylène Farmer à la fin du mois.
Les sites qui n’ont servi qu’aux JO ont déjà effacé toute trace de “l’intermède enchanté” : les berges de la Seine ont été débarrassées des tribunes tubulaires et des installations provisoires mises en place pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ; les stades de football, de Nantes à Marseille, ont repris leur fonction première pour la reprise du championnat de Ligue 1 ; le Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) a rouvert ses portes quelques jours seulement après la fin du tournoi olympique ; Teahupoo (Tahiti), Elancourt (Yvelines) et le port de plaisance de Marseille (etc.) ont eux aussi tourné la page des Jeux.
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