TTout commence avec le mariage arrangé de la belle Tulika. Pour ruiner cette union, Amrit, son amant, membre des forces spéciales, monte à bord du train où se trouve sa fiancée, et voyage avec son compagnon d’armes. Mais durant la nuit, une bande de voleurs très méchants envahit le train et prend en otage les passagers, dont Tulika et sa famille. A coups de poing et d’armes blanches plutôt exotiques, Amrit et son ami vont tenter d’exterminer les nuisibles. Et c’est parti pour 90 minutes de bagarres et de cascades ahurissantes, de massacres XXL, notamment lorsqu’un extincteur est détourné de sa fonction première pour refaire le papier d’un wagon à la manière de Gaspar Noé…
Si le scénario reste assez basique, Tuer cloue le spectateur au sol par sa générosité, son premier degré, son intensité… Venu d’Inde, ce « activer ” est réalisé par l’inconnu Nikhil Nagesh Bhat. C’est donc un film de Bollywood… mais rien à voir avec les blockbusters de quatre heures avec des parties chantées et dansées et des centaines de figurants dans des costumes un peu kitsch. Ici, le cinéaste est clairement sous l’influence de John WickLe cinéma coréen et surtout le cinéma indonésien (on pense très souvent à Le raid par Gareth Evans).
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