On ne sait pas si le match entre Matteo Martineau et Eliakim Coulibaly est le match le plus rapide depuis le début de l’Open de Rennes (43 minutes). Mais il n’est probablement pas loin du record, avec un Français en démonstration du premier au dernier échange face à un Ivoirien dominé dans tous les sens : « Cela faisait longtemps que je n’avais pas contrôlé un match comme ça, apprécie Martineau. Déjà, je n’avais pas beaucoup gagné ces derniers temps. En tout cas, ça fait du bien, on ne gagne pas 6-0, 6-1 tous les jours, et aussi vite.”
Les premiers jeux ont donné un aperçu de ce qui allait suivre. En un quart d’heure, le Français menait déjà 5-0, avant de conclure le set en 19 minutes. Le seul moment un peu plus difficile s’est produit au début du deuxième set où il a dû sauver deux balles de break, avant de s’envoler pour conclure l’affaire en moins de trois quarts d’heure. « C’était un moment clé, il respire. Même s’il m’a brisé, je savais ce que j’avais à faire. Il fallait que je garde le cap, que je continue sur cette lancée. J’ai réussi à être sérieux du début à la fin, c’est ce que je voulais. Ça a payé, je suis content.”
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« C’est toujours un plaisir de revenir ici »
Les deux joueurs ne s’étaient affrontés qu’une seule fois, l’an dernier à Rennes, lors du dernier tour des qualifications. Cette victoire a permis à Matteo Martineau de réaliser un superbe parcours puisqu’il n’a perdu qu’en demi-finale face à Benjamin Bonzi, vainqueur de l’Open en 2021. Cette année, il devra donc défendre les points acquis l’an dernier à ce stade, ce qui ne l’inquiète pas beaucoup.
« Quand tu as des points à défendre, c’est bon signe, ça veut aussi dire que tu en as pris beaucoup l’année précédente. Certains prennent ça comme une forme de pression. De mon côté, ça m’a aussi ouvert des opportunités. En 2023, après avoir brillé à Rennes, j’ai pris confiance et j’ai très bien fini l’année. C’est toujours agréable de revenir ici puisque, d’une certaine manière, tout a commencé à ce moment-là pour moi. Pour l’instant, j’ai toujours le même ressenti sur le court, je me sens bien. Il faut que je gagne des matches, et si j’arrive à aller au bout du tournoi, je ne me gênerai pas. »
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