Kamala Harris a accusé, mardi 10 septembre, son rival républicain Donald Trump d’être “la risée” des dirigeants internationaux et de pouvoir être “manipulé” par des “dictateurs” lors de leur premier débat télévisé en vue de l’élection présidentielle américaine.
« J’ai parcouru le monde en tant que vice-président des États-Unis et les dirigeants mondiaux se moquent de Donald Trump », a déclaré le candidat démocrate, poursuivant :
« Il est de notoriété publique que ces dictateurs et autocrates veulent que vous redeveniez président car ils savent très bien qu’ils peuvent vous manipuler en vous flattant et en vous accordant des faveurs. »
Un premier débat tendu
Selon Kamala Harris, si Donald Trump avait été élu en 2020, Vladimir Poutine serait « assis à Kiev en ce moment, les yeux fixés sur le reste de l’Europe, à commencer par la Pologne ». La républicaine a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible, et a défendu son bilan sur la scène internationale en mettant en avant le soutien du Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Le vice-président démocrate et le candidat républicain, qui ne s’étaient jamais rencontrés en personne, ont rapidement transformé ce débat à Philadelphie en une mêlée générale sur l’économie, l’avortement et l’immigration.
Assurant avoir « nettoyé le désordre » laissé par Donald Trump, Kamala Harris a par exemple accusé son adversaire de répandre un « réseau de mensonges » sur l’avortement et d’« insulter » les femmes américaines.
Qualifiant son rival de « marxiste », il a au contraire accusé le vice-président d’avoir « copié » le programme de Joe Biden et de « détruire le tissu social de notre pays » en laissant « des millions de personnes affluer dans notre pays depuis les prisons, les institutions psychiatriques et les asiles d’aliénés ».
« Donald Trump nous a laissé avec le pire taux de chômage depuis la Grande Dépression… la pire épidémie de santé publique depuis un siècle (et) la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre civile », a-t-elle déclaré, faisant référence à ses tentatives d’inverser le résultat des élections de 2020.
Article original publié sur BFMTV.com