Lorsque la température de l’eau augmente, les requins, animaux à sang froid dont la température corporelle dépend de celle de leur environnement, désertent les récifs coralliens. C’est la conclusion d’une vaste étude ayant suivi plus de 120 requins gris de récif de l’archipel des Chagos au milieu de l’océan Indien, menée entre 2013 et 2020, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Biologie des communications.
Les chercheurs ont analysé plus de 700 000 points de localisation ainsi que diverses données pour évaluer le degré de stress sur les récifs coralliens, tels que la température de l’eau de surface, les courants et le vent.
Équilibre
« Les requins gris de récif passent la majeure partie de leur journée sur les récifs, où ils socialisent, restent à l’écart des requins plus gros de la haute mer et mangent des poissons de récif. » noté Le Gardien. Le fait qu’en réponse au stress thermique, ils s’éloignent des récifs, et ce pendant une longue période, « jusqu’à seize mois après le retour à la normale de la situation », Le journal britannique estime que c’est inquiétant.
Anna Sturrock, de l’Université d’Essex, au Royaume-Uni, qui n’a pas participé à la recherche, explique pourquoi :
« Les requins jouent un rôle important dans le maintien de l’équilibre du récif. En mangeant à la fois des poissons herbivores et ceux qui ne se nourrissent pas d’autres poissons, ils évitent que les coraux soient entièrement broutés ou au contraire envahis par les algues. »
Le spécialiste craint que le départ des requins d’un récif déjà fragile n’aggrave la situation.
Cela dit, il y a deux autres aspects positifs à noter : tout d’abord, toutes les espèces de requins ne semblent pas se comporter de la même manière. De plus, les chercheurs ont remarqué que « Les requins (gris de récif) ont passé plus de temps sur une minorité de récifs coralliens », qui étaient « plus sain et plus résilient », rapports Le Gardien.
C’est ce qui se passe par exemple lorsque des campagnes d’éradication des rats, une espèce invasive, sont menées dans les atolls, et lorsque les populations d’oiseaux sont plus importantes, ce qui fournit des nutriments aux récifs.
Lorsque la température de l’eau augmente, les requins, animaux à sang froid dont la température corporelle dépend de celle de leur environnement, désertent les récifs coralliens. C’est la conclusion d’une vaste étude ayant suivi plus de 120 requins gris de récif de l’archipel des Chagos au milieu de l’océan Indien, menée entre 2013 et 2020, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Biologie des communications.
Les chercheurs ont analysé plus de 700 000 points de localisation ainsi que diverses données pour évaluer le degré de stress sur les récifs coralliens, tels que la température de l’eau de surface, les courants et le vent.
Équilibre
« Les requins gris de récif passent la majeure partie de leur journée sur les récifs, où ils socialisent, restent à l’écart des requins plus gros de la haute mer et mangent des poissons de récif. » noté Le Gardien. Le fait qu’en réponse au stress thermique, ils s’éloignent des récifs, et ce pendant une longue période, « jusqu’à seize mois après le retour à la normale de la situation », Le journal britannique estime que c’est inquiétant.
Anna Sturrock, de l’Université d’Essex, au Royaume-Uni, qui n’a pas participé à la recherche, explique pourquoi :
« Les requins jouent un rôle important dans le maintien de l’équilibre du récif. En mangeant à la fois des poissons herbivores et ceux qui ne se nourrissent pas d’autres poissons, ils évitent que les coraux soient entièrement broutés ou au contraire envahis par les algues. »
Le spécialiste craint que le départ des requins d’un récif déjà fragile n’aggrave la situation.
Cela dit, il y a deux autres aspects positifs à noter : tout d’abord, toutes les espèces de requins ne semblent pas se comporter de la même manière. De plus, les chercheurs ont remarqué que « Les requins (gris de récif) ont passé plus de temps sur une minorité de récifs coralliens », qui étaient « plus sain et plus résilient », rapports Le Gardien.
C’est ce qui se passe par exemple lorsque des campagnes d’éradication des rats, une espèce invasive, sont menées dans les atolls, et lorsque les populations d’oiseaux sont plus importantes, ce qui fournit des nutriments aux récifs.