Comme dans d’autres hôpitaux, il n’y a pas assez de médecins urgentistes à Laval (Mayenne). Les véhicules de secours partent désormais sans médecin à bord.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Depuis lundi 9 septembre à Laval, les véhicules d’intervention du SAMU ne partent pas toujours avec un médecin urgentiste à bord. C’est l’une des solutions trouvées par le directeur du centre hospitalier, indique-t-il sur France Bleu Mayenne. « Le médecin du SMUR prendra son poste aux urgences et viendra renforcer les urgences, explique Sébastien Tréguenard. C’est ce qui se fait dans une très grande majorité des hôpitaux en France et c’est ce que nous n’avons pas réussi à faire jusqu’à présent.”
Pour Caroline Brémaud, médecin urgentiste et chef de service à l’hôpital de Laval, cette mesure met la vie des patients en danger. « Vous imaginez une détresse respiratoire chez un patient asthmatique ? Nous envoyons l’ambulance. L’état du patient se détériore, comme c’est souvent le cas, et il faut l’intuber, le médecin urgentiste s’inquiète. Il faudra attendre le médecin et il y aura des morts, c’est sûr.
L’hôpital de Laval voudrait aussi confier les appels d’urgence la nuit à un médecin d’Angers pour économiser les heures de travail de ses répartiteurs et, là aussi, les urgentistes pensent que cela mettra les patients en danger en retardant leur prise en charge.
Comme dans d’autres hôpitaux, il n’y a pas assez de médecins urgentistes à Laval (Mayenne). Les véhicules de secours partent désormais sans médecin à bord.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Depuis lundi 9 septembre à Laval, les véhicules d’intervention du SAMU ne partent pas toujours avec un médecin urgentiste à bord. C’est l’une des solutions trouvées par le directeur du centre hospitalier, indique-t-il sur France Bleu Mayenne. « Le médecin du SMUR prendra son poste aux urgences et viendra renforcer les urgences, explique Sébastien Tréguenard. C’est ce qui se fait dans une très grande majorité des hôpitaux en France et c’est ce que nous n’avons pas réussi à faire jusqu’à présent.”
Pour Caroline Brémaud, médecin urgentiste et chef de service à l’hôpital de Laval, cette mesure met la vie des patients en danger. « Vous imaginez une détresse respiratoire chez un patient asthmatique ? Nous envoyons l’ambulance. L’état du patient se détériore, comme c’est souvent le cas, et il faut l’intuber, le médecin urgentiste s’inquiète. Il faudra attendre le médecin et il y aura des morts, c’est sûr.
L’hôpital de Laval voudrait aussi confier les appels d’urgence la nuit à un médecin d’Angers pour économiser les heures de travail de ses répartiteurs et, là aussi, les urgentistes pensent que cela mettra les patients en danger en retardant leur prise en charge.