Au Sénégal, l’interdiction de quitter le territoire national imposée sans aucune notification officielle à des personnes connues pour être proches de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall suscite l’inquiétude des organisations de défense des droits de l’homme. La liberté de circulation peut être restreinte par une décision de police administrative, mais cette décision doit être notifiée aux personnes concernées. “, rappelle Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D.
À SénégalPlusieurs associations de la société civile s’inquiètent de l’interdiction de quitter le territoire national prononcée contre au moins trois personnes connues pour être proches de l’ancien président du pays (2012-2024) Macky Sall. Des interdictions en dehors de toute décision judiciaire, car il n’existe aucune notification officielle faisant état de telles interdictions.
Moundiaye Cissé, président de l’ONG de défense des droits de l’Homme 3D, dénonce une atteinte aux droits fondamentaux des personnes concernées qui pourrait “porter atteinte à la confiance dans les institutions” du pays.
Restreindre la liberté de mouvement doit être notifié aux personnes concernées »
Moundiaye Cissé insiste : « Nous disons donc « oui » à la reddition de comptes, mais qu’elle se fasse dans le respect des normes. C’est ce qui nous a motivés à faire en sorte que la reddition de comptes se fasse, oui, mais dans le respect des droits des personnes concernées. »
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