Le judoka français enchaîne les défaites à trois mois des Jeux olympiques de Paris 2024.
“J’en conclus que même si c’est un peu cru, pour le moment, je ne suis pas à la hauteur.” Après son élimination dès le premier tour du Grand Chelem parisien début février, Alpha Djalo a commencé à tirer la sonnette d’alarme. Fin mars, il récidive au Grand Chelem d’Antalya avec une défaite contre le Bulgare Georgi Gramatikov sur ippon. “Je pars comme je suis venu, c’est un non-match, il n’y a rien à en tirer”a confié le principal concerné. « J’ai voyagé, je me suis préparé et je suis venu pour rien. Cela fait trois compétitions que je participe aux premiers tours, donc oui, il y a un doute.
A Zagreb, lors des Championnats d’Europe, Alpha Djalo espérait chasser ses tourments intérieurs et autres interrogations. A trois mois des Jeux Olympiques de Paris pour lesquels il est sélectionné dans sa catégorie des moins de 81kg, le judoka a besoin de confiance, et donc de réussite. Hélas, il repart de Croatie avec une seule victoire à son actif, obtenue aux dépens du Grec Theodoros Demourtsidis. Une victoire douloureuse, face au 93e mondial qu’il semblait susceptible de dominer facilement avec une avance waza-ari. Mais encore une fois, Djalo n’a pas su, ou pu, capitaliser sur cet avantage et il a laissé son adversaire revenir à son niveau, avant de réussir encore à le plaquer au sol d’un ippon après plus d’une minute et un golden score à la mi-temps.
Les Championnats du monde en dernier recours
Un succès toujours bon à encaisser dans une telle disette mais qui ne rassurait guère au passage. Et sans surprise, face au 2e mondial de sa catégorie, Tato Grigalashvili, le Français s’est incliné au terme d’un combat terne, durant lequel tout s’est joué aux tirs au but. A ce petit jeu, Alpha Djalo a notamment commis deux fautes pour avoir cassé son kumikata (prendre le kimono de l’adversaire) et a donc disparu au 2ème tour de ces Championnats d’Europe. Pour tenter de relever la tête, le 20e mondial ne compte désormais plus que les Championnats du monde à Abou Dhabi, du 19 au 24 mai.
Le judoka français enchaîne les défaites à trois mois des Jeux olympiques de Paris 2024.
“J’en conclus que même si c’est un peu cru, pour le moment, je ne suis pas à la hauteur.” Après son élimination dès le premier tour du Grand Chelem parisien début février, Alpha Djalo a commencé à tirer la sonnette d’alarme. Fin mars, il récidive au Grand Chelem d’Antalya avec une défaite contre le Bulgare Georgi Gramatikov sur ippon. “Je pars comme je suis venu, c’est un non-match, il n’y a rien à en tirer”a confié le principal concerné. « J’ai voyagé, je me suis préparé et je suis venu pour rien. Cela fait trois compétitions que je participe aux premiers tours, donc oui, il y a un doute.
A Zagreb, lors des Championnats d’Europe, Alpha Djalo espérait chasser ses tourments intérieurs et autres interrogations. A trois mois des Jeux Olympiques de Paris pour lesquels il est sélectionné dans sa catégorie des moins de 81kg, le judoka a besoin de confiance, et donc de réussite. Hélas, il repart de Croatie avec une seule victoire à son actif, obtenue aux dépens du Grec Theodoros Demourtsidis. Une victoire douloureuse, face au 93e mondial qu’il semblait susceptible de dominer facilement avec une avance waza-ari. Mais encore une fois, Djalo n’a pas su, ou pu, capitaliser sur cet avantage et il a laissé son adversaire revenir à son niveau, avant de réussir encore à le plaquer au sol d’un ippon après plus d’une minute et un golden score à la mi-temps.
Les Championnats du monde en dernier recours
Un succès toujours bon à encaisser dans une telle disette mais qui ne rassurait guère au passage. Et sans surprise, face au 2e mondial de sa catégorie, Tato Grigalashvili, le Français s’est incliné au terme d’un combat terne, durant lequel tout s’est joué aux tirs au but. A ce petit jeu, Alpha Djalo a notamment commis deux fautes pour avoir cassé son kumikata (prendre le kimono de l’adversaire) et a donc disparu au 2ème tour de ces Championnats d’Europe. Pour tenter de relever la tête, le 20e mondial ne compte désormais plus que les Championnats du monde à Abou Dhabi, du 19 au 24 mai.