La production mondiale de vin est revenue à son niveau de 1961 en raison des « conditions environnementales extrêmes » qui ont frappé à la fois les hémisphères Nord et Sud. La France occupe cependant la première place, et de loin.
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La chute de la production mondiale de vin est un « conséquence directe du changement climatique »estime vendredi 26 avril sur franceinfo Jean-Marie Fabre, président du syndicat des vignerons indépendants et viticulteurs de Fitou, dans l’Aude : moins 10 % en 2023. La France devient pourtant le premier producteur de vin au monde, avec 48 millions d’hectolitres , un chiffre en augmentation de 4% par rapport à 2022.
Malgré cette augmentation, Jean-Marie Fabre souligne « de grosses disparités » entre les terroirs. Le Roussillon, l’Aude et l’Hérault par exemple ont perdu « 30 % de leur production », explique le syndicaliste. Les pertes dans ces trois départements, mais aussi à travers le monde, sont liées à “manifestations multiples”, comme “Sécheresse”, LE “geler”, là “grêle” Ou “beaucoup trop d’eau”il explique.
Il faut « un plan Marshall pour protéger le vignoble »
Le président des Vignerons Indépendants appelle à « un vrai plan Marshall pour soutenir le changement climatique » Pour « protéger le vignoble ». Il appelle à investir dans des techniques permettant de faire face aux aléas climatiques. “Tous ces éléments nécessitent des moyens financiers importants”souligne Jean-Marie Fabre.
Pour lui, “ce n’est pas un investissement de repli”mais un « des investissements pour le rendre plus durable, plus efficace » le vignoble et « pour, à terme, protéger le secteur ». « L’État évitera d’avoir à investir ensuite pour atténuer les conséquences du changement climatique puisqu’il aura investi en amont pour protéger »il assure.