Sept morts, tous membres d’une même famille. C’est le bilan de la tragédie survenue dans la province du KwaZulu-Natal, à l’est de l’Afrique du Sud. Pour la police locale, pas du tout : il s’agissait d’une “exécution” préparée.
Selon ce dernier, le plus jeune des victimes abattues mercredi 11 septembre dans la zone rurale de Highflats, à environ 80 km de la ville côtière de Durban, était un garçon de 5 ans et la plus âgée était une femme de 55 ans.
L’Afrique du Sud et le fléau des homicides
Les tueurs ont réussi à pénétrer dans la maison en forçant un membre de la famille qui se trouvait à l’extérieur à frapper à la porte pour l’ouvrir. Ils se sont précipités à l’intérieur, alors que la famille regardait la télévision, et ont immédiatement ouvert le feu, a indiqué la police.
« Nous, la police, sommes convaincus qu’il s’agit d’une exécution. Il s’agit d’un meurtre planifié », a déclaré aux journalistes le chef de la police provinciale, Nhlanhla Mkhwanazi.
Devant les domiciles des victimes, ce dernier a précisé que le mobile était inconnu pour l’instant. Certaines victimes semblaient avoir reçu une balle dans la tête alors qu’elles gisaient au sol, a ajouté Nhlanhla Mkhwanazi, précisant qu’au total “environ 25 balles ont été tirées”.
L’Afrique du Sud affiche l’un des taux d’homicides par habitant les plus élevés au monde en temps de paix. Environ 6 200 personnes ont été assassinées dans le pays au deuxième trimestre 2024, selon les chiffres de la police publiés en août.
Article original publié sur BFMTV.com