Qui pourrait bien rechigner à débloquer 14 milliards d’euros d’un compte séquestre ? Pas grand monde. Sauf le gouvernement irlandais. Après la décision historique de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), rendue mardi 10 septembre, l’embarras se lit entre les lignes des journaux dublinois. Et des déclarations de l’exécutif.
L’affaire traînait depuis dix ans, et la CJUE a rendu une décision sans appel : le géant américain Apple, dont le siège européen est situé à Cork, deuxième ville d’Irlande, a bénéficié d’un favoritisme fiscal par rapport aux entreprises locales. La somme à reverser au Trésor : 13 milliards d’euros, saupoudrés de quelques centaines de millions d’euros d’intérêts supplémentaires.
Les gouvernements précédents ont fait appel, mais cette fois, l’Irlande semble prête à récupérer l’argent, qui a déjà été mis de côté par le fabricant d’électronique. « concerne le passé », la coalition centriste-verte au pouvoir a commenté avec sobriété.« Aujourd’hui, c’est une grande victoire pour la Commission, pour les citoyens européens et pour un marché intérieur équitable et la justice fiscale », Margrethe Verstager, commissaire européenne à la concurrence, s’est montrée enthousiaste :
Qui pourrait bien rechigner à débloquer 14 milliards d’euros d’un compte séquestre ? Pas grand monde. Sauf le gouvernement irlandais. Après la décision historique de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), rendue mardi 10 septembre, l’embarras se lit entre les lignes des journaux dublinois. Et des déclarations de l’exécutif.
L’affaire traînait depuis dix ans, et la CJUE a rendu une décision sans appel : le géant américain Apple, dont le siège européen est situé à Cork, deuxième ville d’Irlande, a bénéficié d’un favoritisme fiscal par rapport aux entreprises locales. La somme à reverser au Trésor : 13 milliards d’euros, saupoudrés de quelques centaines de millions d’euros d’intérêts supplémentaires.
Les gouvernements précédents ont fait appel, mais cette fois, l’Irlande semble prête à récupérer l’argent, qui a déjà été mis de côté par le fabricant d’électronique. « concerne le passé », la coalition centriste-verte au pouvoir a commenté avec sobriété.« Aujourd’hui, c’est une grande victoire pour la Commission, pour les citoyens européens et pour un marché intérieur équitable et la justice fiscale », Margrethe Verstager, commissaire européenne à la concurrence, s’est montrée enthousiaste :