Le Front d’action islamique (FAI), parti d’opposition, a remporté une victoire écrasante aux élections législatives du 10 septembre en Jordanie. Il ne formera toutefois pas le prochain gouvernement, et devrait rester aux mains d’une coalition de forces loyalistes, toujours majoritaires.
Le FAI est arrivé en tête avec 464 000 voix, explique le quotidien jordanien. Al-Ghad, loin devant le Parti de la Charte nationale (loyaliste), deuxième avec seulement 93 000 voix, soit près de cinq fois moins.
Au total, cela permettra au FSI, émanation des Frères musulmans et principal parti d’opposition, d’occuper 31 des 138 sièges du parlement jordanien. Un bond spectaculaire par rapport aux 10 sièges qu’il possédait dans la dernière chambre, mais qui ne lui garantit pas une majorité absolue.
Cela est dû en grande partie à la loi électorale, qui mélange un vote national, réservé aux partis politiques (qui se disputent 41 sièges), et des votes de circonscription, plus favorables aux notables locaux. Ce mode de scrutin favorise également une surreprésentation des zones rurales et des populations tribales, légitimistes, au détriment des grandes villes où sont implantées les formations.
Le Front d’action islamique (FAI), parti d’opposition, a remporté une victoire écrasante aux élections législatives du 10 septembre en Jordanie. Il ne formera toutefois pas le prochain gouvernement, et devrait rester aux mains d’une coalition de forces loyalistes, toujours majoritaires.
Le FAI est arrivé en tête avec 464 000 voix, explique le quotidien jordanien. Al-Ghad, loin devant le Parti de la Charte nationale (loyaliste), deuxième avec seulement 93 000 voix, soit près de cinq fois moins.
Au total, cela permettra au FSI, émanation des Frères musulmans et principal parti d’opposition, d’occuper 31 des 138 sièges du parlement jordanien. Un bond spectaculaire par rapport aux 10 sièges qu’il possédait dans la dernière chambre, mais qui ne lui garantit pas une majorité absolue.
Cela est dû en grande partie à la loi électorale, qui mélange un vote national, réservé aux partis politiques (qui se disputent 41 sièges), et des votes de circonscription, plus favorables aux notables locaux. Ce mode de scrutin favorise également une surreprésentation des zones rurales et des populations tribales, légitimistes, au détriment des grandes villes où sont implantées les formations.