Les États-Unis ont annoncé jeudi 12 septembre une nouvelle série de sanctions contre le Venezuela visant 16 responsables proches du président Nicolas Maduro, accusés de vouloir s’accrocher au pouvoir bien qu’ils aient perdu, selon Washington, l’élection du 28 juillet.
En réponse, le Venezuela a déclaré rejeter « avec la plus grande fermeté » ces sanctions « illégitimes et illégales », dénonçant dans un communiqué un « nouveau crime d’agression commis par le gouvernement des États-Unis contre le Venezuela ».
L’opposition démocratique « intimidée »
Ces sanctions américaines visent de hauts responsables du Conseil national électoral (CNE) et de la Cour suprême de justice (TSJ), dont le juge et le procureur qui ont émis un mandat d’arrêt contre l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia, réfugié en Espagne depuis dimanche, selon des communiqués des départements d’État et du Trésor.
« Plutôt que de respecter la volonté du peuple vénézuélien telle qu’exprimée dans les urnes, Nicolas Maduro et ses représentants ont faussement revendiqué la victoire tout en réprimant et en intimidant l’opposition démocratique dans une tentative illégitime de s’accrocher au pouvoir par la force », a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken dans un communiqué.
« Les États-Unis continueront à œuvrer pour que les responsables de l’atteinte à la démocratie au Venezuela répondent de leurs actes », a-t-il ajouté.
S’adressant aux journalistes, un haut responsable américain a déclaré sous couvert d’anonymat que Washington était confiant dans la victoire d’Edmundo Gonzalez Urrutia, soulignant qu'”il existe des preuves claires qu’il a remporté le plus grand nombre de voix lors de cette élection, et ce fait doit donc être respecté et validé par les autorités vénézuéliennes”.
Article original publié sur BFMTV.com