L’La dérive inquiétante des finances publiques ne laisse aucun doute. Le projet de loi de finances pour 2025, que le futur gouvernement de Michel Barnier devra déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale avant le 1euh Le mois d’octobre aura un parfum d’austérité budgétaire. « Ce sont 25 à 30 milliards d’euros d’économies annuelles qu’il faut trouver pour les six ou sept prochaines années », rappelle le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale (groupe Liot) Charles de Courson, sollicité par le ministère de l’Intérieur. Le point.
Financièrement, les chemins sont étroits selon le ministre démissionnaire de l’Economie Bruno Le Maire, qui résumait le 9 septembre devant les députés de la commission des Finances de l’Assemblée nationale : « Il y a une singularité française. Une fois qu’on a dépensé, on ne sait pas déconnecter les mesures exceptionnelles pour faire des économies. »
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Politiquement, ils le sont encore plus, du fait de l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale. « Entre le projet de budget de Michel Barnier et le programme du PFN, il n’y a pas de compromis possible », résume par exemple le Indiquer le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel (La France insoumise). Avec une promesse de 150 milliards d’euros de dépenses supplémentaires d’ici 2027, le programme de l’union de la gauche est à l’opposé de celui qui était resté sur le bureau (…) Lire la suite