AAvec la sortie récente d’o1-preview et d’o1-mini par OpenAI, deux nouvelles versions qui surpassent leur prédécesseur, GPT-4o, dans des domaines tels que la programmation compétitive, les mathématiques avancées et le raisonnement scientifique, il semble opportun de repenser la manière dont nous définissons l’intelligence artificielle (IA). Si ces développements démontrent la capacité de l’IA à effectuer des tâches complexes, ils soulèvent également la question : sur quelle base et avec quelle définition de l’intelligence analysons-nous celle des machines ?
On a souvent tendance à comparer l’IA à l’intelligence humaine. C’est ce qu’on appelle l’anthropocentrisme : une vision du monde centrée sur l’humain qui mesure tout à l’aune de notre propre expérience et de nos propres capacités. Cette façon de penser peut être trompeuse lorsqu’il s’agit de l’IA. En réalité, l’intelligence artificielle ne cherche pas à penser comme nous. Au contraire, elle « traite » l’information, « effectue » des calculs et des prédictions à une vitesse et à une échelle que nous ne pourrions jamais atteindre.
Analyse de données rapide et précise
En médecine, par exemple, lorsqu’un algorithme analyse des milliers d’images pour détecter des anomalies telles que des tumeurs, il ne pense pas comme le ferait un médecin. Il compare simplement les données à une grande base de données d (…) Lire la suite