A la veille du grand dĂ©filĂ© des athlĂštes français sur les Champs-ĂlysĂ©es, le prĂ©sident de la RĂ©publique dresse le bilan de cet Ă©vĂ©nement, « une rĂ©ussite aux yeux du monde entier ».
Sortir de la tourmente politique. Une semaine aprĂšs la fin des Jeux paralympiques, Emmanuel Macron entend prolonger l’intermĂšde enchantĂ©. Alors que le grand dĂ©filĂ© des sportifs français aura lieu ce samedi sur les Champs-ĂlysĂ©es, avec entre autres le nageur LĂ©on Marchand et le judoka Teddy Riner, le prĂ©sident de la RĂ©publique fera le point et se penchera sur la suite des Ă©vĂ©nements. parisien . L’organisation des Jeux Olympiques ayant Ă©tĂ© unanimement saluĂ©e, le chef de l’Etat Ă©voque “un succĂšs aux yeux du monde entier”, dont les Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre installĂ©s au fil du temps.
PremiĂšre annonce du chef de l’Etat : l’instauration d’une grande fĂȘte nationale du sport tous les 14 septembre. A l’image de la FĂȘte de la Musique qui se tient tous les 21 juin. Cette messe, destinĂ©e Ă “populaire”devra « Ă dĂ©ployer dans la rue, les Ă©coles, les complexes sportifs dĂ©diĂ©s » mais aussi dans « nos villes, nos villages, nos quartiers. » Avec une ambition : que le « Les Français pratiquent leur sport Ă travers des dĂ©monstrations et des compĂ©titions, avec petits et grands. » « Cela nous permettra de reprendre la pratique sportive quotidienne pour la rentrĂ©e »attend le PrĂ©sident de la RĂ©publique.
A lire aussi« Un Premier ministre redoutable » : Emmanuel Macron et Ădouard Philippe font belle figure au Havre
Pour fĂ©liciter les fonctionnaires, les bĂ©nĂ©voles et les agents des forces de l’ordre qui ont contribuĂ© Ă cette “succĂšs”Emmanuel Macron va crĂ©er un ordre dĂ©coratif unique, aux cĂŽtĂ©s de la LĂ©gion dâhonneur et de lâOrdre national du MĂ©rite. Une dĂ©coration pour cette promotion « JO 2024 », qui ira « De bĂ©nĂ©vole Ă agent RATP. De policier Ă CĂ©line Dion ».
« Ni wokéisme ni conservatisme »
Autre hĂ©ritage qu’Emmanuel Macron souhaite prĂ©server : les anneaux olympiques accrochĂ©s Ă la tour Eiffel. Alors que la dĂ©cision de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de laisser cet emblĂšme sur la Dame de fer a provoquĂ© la colĂšre de ses dĂ©tracteurs, le prĂ©sident approuve de maniĂšre inattendue l’initiative : « C’Ă©tait bien de ne pas les enlever tout de suite, elle avait raison ». MĂȘme enthousiasme concernant l’entretien du chaudron volant aux Tuileries ou ailleurs, « en tenant compte des Ă©lĂ©ments techniques ». « Tout cela est Ă l’Ă©tude ».
Initiateur fin juillet de la « TrĂȘve olympique et politique »le chef de l’Etat, qui a pris son temps pour nommer un Premier ministre, demande aux responsables de poursuivre la « harmonie nationale » qui a Ă©mergĂ© de cette pĂ©riode. « Nous avons eu la dĂ©monstration que des femmes et des hommes, quelles que soient leurs responsabilitĂ©s et leurs sensibilitĂ©s politiques, ont su travailler et mettre leur Ă©nergie dans la mĂȘme direction », exhorte-t-il alors que Michel Barnier, arrivĂ© il y a dix jours Ă Matignon, s’emploie Ă constituer son Ă©quipe. Une maniĂšre d’appeler les partis de gouvernement Ă surmonter leurs divergences au nom de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral : « Qui pourrait comprendre que nous savons nous prendre en main et nous dĂ©passer pour faire des Jeux un succĂšs, mais que nous ne le faisons pas pour rĂ©pondre aux urgences des Français et construire la France ? »
Dans un « exiger la coexistence »Selon l’expression consacrĂ©e par l’ĂlysĂ©e, avec Michel Barnier, Emmanuel Macron prend un peu de hauteur aprĂšs des semaines marquĂ©es par d’intenses tractations partisanes : « Ces Jeux Olympiques ont dit quelque chose de notre culture et de notre audace. La France, ce nâest ni le wokeness, ni le conservatisme, mais une audace gĂ©nĂ©reuse qui a une histoire exigeante et qui lâassume. »
A la veille du grand dĂ©filĂ© des athlĂštes français sur les Champs-ĂlysĂ©es, le prĂ©sident de la RĂ©publique dresse le bilan de cet Ă©vĂ©nement, « une rĂ©ussite aux yeux du monde entier ».
Sortir de la tourmente politique. Une semaine aprĂšs la fin des Jeux paralympiques, Emmanuel Macron entend prolonger l’intermĂšde enchantĂ©. Alors que le grand dĂ©filĂ© des sportifs français aura lieu ce samedi sur les Champs-ĂlysĂ©es, avec entre autres le nageur LĂ©on Marchand et le judoka Teddy Riner, le prĂ©sident de la RĂ©publique fera le point et se penchera sur la suite des Ă©vĂ©nements. parisien . L’organisation des Jeux Olympiques ayant Ă©tĂ© unanimement saluĂ©e, le chef de l’Etat Ă©voque “un succĂšs aux yeux du monde entier”, dont les Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre installĂ©s au fil du temps.
PremiĂšre annonce du chef de l’Etat : l’instauration d’une grande fĂȘte nationale du sport tous les 14 septembre. A l’image de la FĂȘte de la Musique qui se tient tous les 21 juin. Cette messe, destinĂ©e Ă “populaire”devra « Ă dĂ©ployer dans la rue, les Ă©coles, les complexes sportifs dĂ©diĂ©s » mais aussi dans « nos villes, nos villages, nos quartiers. » Avec une ambition : que le « Les Français pratiquent leur sport Ă travers des dĂ©monstrations et des compĂ©titions, avec petits et grands. » « Cela nous permettra de reprendre la pratique sportive quotidienne pour la rentrĂ©e »attend le PrĂ©sident de la RĂ©publique.
A lire aussi« Un Premier ministre redoutable » : Emmanuel Macron et Ădouard Philippe font belle figure au Havre
Pour fĂ©liciter les fonctionnaires, les bĂ©nĂ©voles et les agents des forces de l’ordre qui ont contribuĂ© Ă cette “succĂšs”Emmanuel Macron va crĂ©er un ordre dĂ©coratif unique, aux cĂŽtĂ©s de la LĂ©gion dâhonneur et de lâOrdre national du MĂ©rite. Une dĂ©coration pour cette promotion « JO 2024 », qui ira « De bĂ©nĂ©vole Ă agent RATP. De policier Ă CĂ©line Dion ».
« Ni wokéisme ni conservatisme »
Autre hĂ©ritage qu’Emmanuel Macron souhaite prĂ©server : les anneaux olympiques accrochĂ©s Ă la tour Eiffel. Alors que la dĂ©cision de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de laisser cet emblĂšme sur la Dame de fer a provoquĂ© la colĂšre de ses dĂ©tracteurs, le prĂ©sident approuve de maniĂšre inattendue l’initiative : « C’Ă©tait bien de ne pas les enlever tout de suite, elle avait raison ». MĂȘme enthousiasme concernant l’entretien du chaudron volant aux Tuileries ou ailleurs, « en tenant compte des Ă©lĂ©ments techniques ». « Tout cela est Ă l’Ă©tude ».
Initiateur fin juillet de la « TrĂȘve olympique et politique »le chef de l’Etat, qui a pris son temps pour nommer un Premier ministre, demande aux responsables de poursuivre la « harmonie nationale » qui a Ă©mergĂ© de cette pĂ©riode. « Nous avons eu la dĂ©monstration que des femmes et des hommes, quelles que soient leurs responsabilitĂ©s et leurs sensibilitĂ©s politiques, ont su travailler et mettre leur Ă©nergie dans la mĂȘme direction », exhorte-t-il alors que Michel Barnier, arrivĂ© il y a dix jours Ă Matignon, s’emploie Ă constituer son Ă©quipe. Une maniĂšre d’appeler les partis de gouvernement Ă surmonter leurs divergences au nom de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral : « Qui pourrait comprendre que nous savons nous prendre en main et nous dĂ©passer pour faire des Jeux un succĂšs, mais que nous ne le faisons pas pour rĂ©pondre aux urgences des Français et construire la France ? »
Dans un « exiger la coexistence »Selon l’expression consacrĂ©e par l’ĂlysĂ©e, avec Michel Barnier, Emmanuel Macron prend un peu de hauteur aprĂšs des semaines marquĂ©es par d’intenses tractations partisanes : « Ces Jeux Olympiques ont dit quelque chose de notre culture et de notre audace. La France, ce nâest ni le wokeness, ni le conservatisme, mais une audace gĂ©nĂ©reuse qui a une histoire exigeante et qui lâassume. »