Presque tous les pays européens sont confrontés au vieillissement démographique. À Budapest, la capitale hongroise, une réunion informelle des ministres de l’économie et des finances de l’Union européenne (UE) s’est tenue en fin de semaine pour débattre de cette question. Les banquiers centraux étaient également invités. Ensemble, ils ont discuté du déclin de la population européenne en âge de travailler et de l’immigration.
Selon le rapport Bruegel, un groupe de réflexion belge, en l’absence d’immigration nette, le nombre de personnes en âge de travailler – entre 20 et 64 ans – en Europe diminuera d’environ un cinquième, passant de 264 millions actuellement à 207 millions en 2050.
Conséquence de cette réalité démographique :il y aura moins de personnes au travail et payant des impôts, et davantage de personnes recevant des pensions et ayant besoin de davantage de soins de santé.
L’âge de la retraite plus que jamais remis en question
Selon l’étude, la poursuite de l’immigration au rythme actuel ne suffira pas à compenser le déclin de la population en âge de travailler. De nombreux Européens s’y opposent déjà. La Hongrie, qui assure la présidence tournante du Conseil de l’Europe, a elle-même une politique migratoire très restrictive.
L’immigration est donc une solution, mais pas la seule. Les réformes des systèmes de retraite et de santé doivent également y contribuer. La survie de la protection sociale et la pérennité des finances publiques des pays membres en dépendent.
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