– L’Âge, Melbourne
La proposition d’interdire les jeunes des réseaux sociaux est motivée par des intentions tout à fait louables. Car oui, il faut absolument combattre les effets néfastes de certains contenus sur leur cerveau.
Mais ces vœux pieux doivent être tempérés par une bonne dose de réalisme. En effet, il y a un grand écart entre ce que l’on souhaite et ce qui peut être mis en place. Mardi 10 septembre, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé qu’il souhaitait appliquer cette interdiction à tous les moins de 16 ans (ou moins de 14 ans). « C’est une préoccupation majeure pour les parents. Rien n’est plus important que la sécurité et la santé mentale et physique de nos enfants », il a dit.
Ces inquiétudes sont légitimes, compte tenu du nombre de mineurs captivés par les réseaux sociaux et les écrans. (En Australie,) un quart des 8-10 ans et la moitié des adolescents de 11 à 13 ans se rendent sur les réseaux au moins une fois par semaine. Un mineur sur cinq a subi du harcèlement en ligne, explique le responsable de l’agence gouvernementale eSafety (chargée de la protection des personnes sur le web). Les victimes ont en moyenne 14 ans. Dans une enquête sur la santé mentale menée en 2011, 11% des adolescents de 8 à 10 ans et 15% des adolescents de 11 à 13 ans se rendent sur les réseaux au moins une fois par semaine.
– L’Âge, Melbourne
La proposition d’interdire les jeunes des réseaux sociaux est motivée par des intentions tout à fait louables. Car oui, il faut absolument combattre les effets néfastes de certains contenus sur leur cerveau.
Mais ces vœux pieux doivent être tempérés par une bonne dose de réalisme. En effet, il y a un grand écart entre ce que l’on souhaite et ce qui peut être mis en place. Mardi 10 septembre, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé qu’il souhaitait appliquer cette interdiction à tous les moins de 16 ans (ou moins de 14 ans). « C’est une préoccupation majeure pour les parents. Rien n’est plus important que la sécurité et la santé mentale et physique de nos enfants », il a dit.
Ces inquiétudes sont légitimes, compte tenu du nombre de mineurs captivés par les réseaux sociaux et les écrans. (En Australie,) un quart des 8-10 ans et la moitié des adolescents de 11 à 13 ans se rendent sur les réseaux au moins une fois par semaine. Un mineur sur cinq a subi du harcèlement en ligne, explique le responsable de l’agence gouvernementale eSafety (chargée de la protection des personnes sur le web). Les victimes ont en moyenne 14 ans. Dans une enquête sur la santé mentale menée en 2011, 11% des adolescents de 8 à 10 ans et 15% des adolescents de 11 à 13 ans se rendent sur les réseaux au moins une fois par semaine.