Qui n’a jamais été tenté d’abandonner un roman à la prose sèche en plein milieu de sa lecture ? Qu’il s’agisse d’un best-seller aux personnages prodigieusement agaçants ou d’une intrigue si ridicule qu’il est impossible de s’y plonger : tôt ou tard, même le lecteur le plus infatigable s’arrêtera et se rappellera avec soulagement qu’il n’a ni questionnaire à remplir ni fiche de lecture à rendre.
Pour les adultes qui ont terminé leurs études, la lecture n’est heureusement plus une obligation. Ce qui signifie que la décision de terminer un livre ou non nous appartient entièrement. Pour certains, c’est un dilemme des plus angoissants.
Alors comment prendre la bonne décision ? La question n’est pas nouvelle et continue d’agiter le milieu littéraire sur les réseaux sociaux comme Instagram ou TikTok. D’un côté, il y a ceux pour qui il est impensable d’abandonner un livre à mi-chemin et qui sont persuadés qu’il faut à tout prix s’accrocher à la dernière page et, de l’autre, ceux qui disent au contraire que la vie est trop courte pour perdre son temps avec un livre médiocre.
Pour plus de nuances, la meilleure solution est de se fixer une série de principes qui permettent de s’arrêter de lire sans trop culpabiliser. Même si j’ai travaillé dans l’édition pendant dix ans et que je suis une lectrice vorace, capable de dévorer plusieurs dizaines de livres par an, cela ne m’empêche pas d’en laisser un certain nombre inachevés. Voici mes recommandations.
Conseil nou 1 Analysez vos sentiments
Avant d’abandonner un livre, il est préférable d’essayer de comprendre pourquoi il ne vous intéresse pas. Est-il horriblement écrit ou truffé d’innovations narratives qui vous laissent de marbre ?
Si le livre vous horrifie profondément, il vaut peut-être la peine d’analyser cette réaction instinctive. Mariel VanLandingham, professeur de littérature dans un lycée du New Jersey, déclare : « J’adore quand un élève vient en classe se plaindre d’un livre que je lui ai donné à lire : j’essaie de lui faire dire pourquoi il a tant détesté le livre et de le confronter aux opinions des autres élèves. C’est une expérience enrichissante.
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Source de l’article
L’anticipation est l’un des points forts de L’Atlantique depuis sa création en 1857. Cette vénérable publication, où écrivent les plumes les plus prestigieuses du moment, a su mieux que tout autre magazine américain prendre le virage d’Internet, en faisant de son site un lieu de réflexion et de débat très dynamique. Intellectuel et placide, à l’image de sa ville d’origine, Boston, le magazine agrémente ses pages de poèmes et d’illustrations recherchées. Fondé par un groupe d’écrivains quelques années avant la guerre de Sécession, il avait pour mission d’être le porte-parole de l’idée américaine. La publication des premiers textes de Mark Twain, des rapports de guerre de Nathaniel Hawthorne et de la Lettre de la prison de Birmingham (vibrante défense de la non-violence, 1963) de Martin Luther King ne nie pas cet idéal.
Extrêmement dynamique et riche en contenu nouveau, le site de L’Atlantique s’est taillé une place de choix dans le monde de la presse en ligne et est souvent cité en exemple, à l’heure où la presse écrite peine à se réinventer.
Moyennant une somme modique, vous pouvez également consulter tous les articles parus depuis le premier numéro, paru en novembre 1857. Theatlantic.com revendique 4,3 millions d’utilisateurs mensuels.
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Qui n’a jamais été tenté d’abandonner un roman à la prose sèche en plein milieu de sa lecture ? Qu’il s’agisse d’un best-seller aux personnages prodigieusement agaçants ou d’une intrigue si ridicule qu’il est impossible de s’y plonger : tôt ou tard, même le lecteur le plus infatigable s’arrêtera et se rappellera avec soulagement qu’il n’a ni questionnaire à remplir ni fiche de lecture à rendre.
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Pour plus de nuances, la meilleure solution est de se fixer une série de principes qui permettent de s’arrêter de lire sans trop culpabiliser. Même si j’ai travaillé dans l’édition pendant dix ans et que je suis une lectrice vorace, capable de dévorer plusieurs dizaines de livres par an, cela ne m’empêche pas d’en laisser un certain nombre inachevés. Voici mes recommandations.
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Avant d’abandonner un livre, il est préférable d’essayer de comprendre pourquoi il ne vous intéresse pas. Est-il horriblement écrit ou truffé d’innovations narratives qui vous laissent de marbre ?
Si le livre vous horrifie profondément, il vaut peut-être la peine d’analyser cette réaction instinctive. Mariel VanLandingham, professeur de littérature dans un lycée du New Jersey, déclare : « J’adore quand un élève vient en classe se plaindre d’un livre que je lui ai donné à lire : j’essaie de lui faire dire pourquoi il a tant détesté le livre et de le confronter aux opinions des autres élèves. C’est une expérience enrichissante.
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Extrêmement dynamique et riche en contenu nouveau, le site de L’Atlantique s’est taillé une place de choix dans le monde de la presse en ligne et est souvent cité en exemple, à l’heure où la presse écrite peine à se réinventer.
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