Comme des amis qui ne peuvent se quitter, il a fallu se dire au revoir. Dire au revoir, samedi 14 septembre, sur la place de l’Etoile, à un été de performances sportives et de magie, mais aussi de concorde et de fierté nationales. L’intermède enchanté qui s’était ouvert le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, avec Céline Dion chantant Piaf au premier étage de la tour Eiffel pour Everest Emotional, s’est donc clos vers minuit, au pied de l’Arc de Triomphe, une semaine après la cérémonie de clôture paralympique.
Comme dans tous les adieux, il y a eu des moments longs, des imprévus, mais aussi beaucoup d’émotions, de sourires, de larmes et d’accolades. Comme si certains bénévoles ou salariés de Paris 2024 réalisaient soudain qu’ils ne se reverraient peut-être plus.
Les dizaines de milliers de spectateurs qui s’étaient massés sur les Champs-Elysées depuis le début de l’après-midi n’avaient d’yeux que pour les champions français, médaillés ou non, invités à défiler sur une estrade jusqu’à la place de l’Etoile. Il leur fallait parfois patienter trois ou quatre heures pour apercevoir leurs idoles.
Mais ils semblaient prêts, avec le drapeau français et le maquillage bleu, blanc et rouge sur le visage, à payer le prix de leur droit au bonheur. Ou à prolonger, peu atténuées par la fraîcheur automnale, les scènes de liesse observées durant l’été au Club France et dans les autres lieux de fête. Les quelque 60 000 billets gratuits en libre accès se sont envolés en une heure ou deux mercredi, à l’ouverture des guichets. C’est dire l’envie.
” C’était important d’être là pour cette dernière opportunité d’assister aux Jeux de Paris 2024. C’est un peu dur et brutal que tout se soit arrêté”, regrettent Nicolas Balat et Maxime Eloy. Une “stalgie olympique” que ressentent déjà Alice Charlery-Adèle et Yvonne Radigoy, avant même le début du défilé. « Ces Jeux étaient vraiment bien, on devrait faire ça tous les ans, c’est dommage que ça coûte trop cher à organiser… Pour le défilé, on ne pouvait pas rester devant la télévision. Il faut être là pour les athlètes, les encourager. »
« Aucune différence entre les athlètes »
Près de 350 athlètes olympiques et paralympiques se sont retrouvés sur la plus belle avenue de Paris. Léon Marchand, l’équipe de France de judo au grand complet, les héros du cécifoot et du rugby à 7… Tous ont apprécié ce partage supplémentaire avec le public. « Nous ne voulons pas que cela s’arrête, nous voulons continuer à profiter de cette ferveur, que la fête continue »a confié Tanguy de La Forest, champion paralympique de tir et porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture le 8 septembre« Aujourd’hui, il n’y a aucune différence entre les athlètes, c’est un moment très fort. »
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Comme des amis qui ne peuvent se quitter, il a fallu se dire au revoir. Dire au revoir, samedi 14 septembre, sur la place de l’Etoile, à un été de performances sportives et de magie, mais aussi de concorde et de fierté nationales. L’intermède enchanté qui s’était ouvert le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, avec Céline Dion chantant Piaf au premier étage de la tour Eiffel pour Everest Emotional, s’est donc clos vers minuit, au pied de l’Arc de Triomphe, une semaine après la cérémonie de clôture paralympique.
Comme dans tous les adieux, il y a eu des moments longs, des imprévus, mais aussi beaucoup d’émotions, de sourires, de larmes et d’accolades. Comme si certains bénévoles ou salariés de Paris 2024 réalisaient soudain qu’ils ne se reverraient peut-être plus.
Les dizaines de milliers de spectateurs qui s’étaient massés sur les Champs-Elysées depuis le début de l’après-midi n’avaient d’yeux que pour les champions français, médaillés ou non, invités à défiler sur une estrade jusqu’à la place de l’Etoile. Il leur fallait parfois patienter trois ou quatre heures pour apercevoir leurs idoles.
Mais ils semblaient prêts, avec le drapeau français et le maquillage bleu, blanc et rouge sur le visage, à payer le prix de leur droit au bonheur. Ou à prolonger, peu atténuées par la fraîcheur automnale, les scènes de liesse observées durant l’été au Club France et dans les autres lieux de fête. Les quelque 60 000 billets gratuits en libre accès se sont envolés en une heure ou deux mercredi, à l’ouverture des guichets. C’est dire l’envie.
” C’était important d’être là pour cette dernière opportunité d’assister aux Jeux de Paris 2024. C’est un peu dur et brutal que tout se soit arrêté”, regrettent Nicolas Balat et Maxime Eloy. Une “stalgie olympique” que ressentent déjà Alice Charlery-Adèle et Yvonne Radigoy, avant même le début du défilé. « Ces Jeux étaient vraiment bien, on devrait faire ça tous les ans, c’est dommage que ça coûte trop cher à organiser… Pour le défilé, on ne pouvait pas rester devant la télévision. Il faut être là pour les athlètes, les encourager. »
« Aucune différence entre les athlètes »
Près de 350 athlètes olympiques et paralympiques se sont retrouvés sur la plus belle avenue de Paris. Léon Marchand, l’équipe de France de judo au grand complet, les héros du cécifoot et du rugby à 7… Tous ont apprécié ce partage supplémentaire avec le public. « Nous ne voulons pas que cela s’arrête, nous voulons continuer à profiter de cette ferveur, que la fête continue »a confié Tanguy de La Forest, champion paralympique de tir et porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture le 8 septembre« Aujourd’hui, il n’y a aucune différence entre les athlètes, c’est un moment très fort. »
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