Alors que des centaines de personnes défilaient dimanche à Paris en soutien à la société civile iranienne, la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi a annoncé que 34 prisonnières iraniennes avaient entamé une grève de la faim pour « commémorer » le deuxième anniversaire du mouvement « Femmes, vie, liberté ».
Alors que la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi a annoncé que 34 prisonnières iraniennes ont entamé dimanche 15 septembre une grève de la faim pour « commémorer » le deuxième anniversaire du mouvement « Femmes, Vie, Liberté », Chirinne Ardakani, avocate franco-iranienne et membre du collectif Iran Justice, a estimé que les « sacrifices » des Iraniens opposés au régime n’ont « pas été vains ».
Deux ans après la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne tuée pour avoir porté un voile mal porté en Iran, son groupe a appelé à une marche qui a rassemblé des centaines de personnes à Paris qui, scandant “Femme, Vie, Liberté”, ont voulu montrer leur soutien à la société civile iranienne, a constaté l’AFP.
Au total, 700 personnes, selon la Préfecture de police, ont pris part à cette marche partie de la place de la Bastille et terminée non loin de l’Hôtel de Ville.
« D’une culture patriarcale à un soutien massif à ces femmes »
L’Iran est accusé d’arrêter des Occidentaux sans motif et de les utiliser comme monnaie d’échange dans les négociations entre Etats. La diplomatie française qualifie ces prisonniers d'”otages d’Etat”.
Avec l’AFP
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