Par
Nicolas Claich
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Dur, mal payé, sans reconnaissance… Les facteurs qui expliquent pénurie de personnel soignantdans Normandie comme partout en France, sont multiples. « Les métiers du soin souffrent d’une image dégradée », convient François Mengin Lecreulx, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Normandie. Ces métiers – infirmières, aides-soignantes, sages-femmes… – présentent de nombreux risques psychosociaux.
Entre 5 000 et 9 000 €
Pour essayer d’arrêter la chute des effectifs dans les établissements sanitaires et médico-sociaux de la région, l’ARS a mis en place, en 2024, un dispositif de bourses d’études pour les futurs diplômésBaptisé « Contrat Allocation Études », ce dispositif vise à fidéliser les étudiants.
Nous offrons une allocation pour financer la dernière année d’études. En contrepartie, l’étudiant doit s’engager à rester 18 mois dans l’établissement qui l’embauche à sa sortie de l’école.
Cette bourse, financée à 50% par l’ARS et à 50% par l’établissement recruteur, s’élève à 5 000 € filet pour un soignant, 7 000 € pour une infirmière ou un radiologue, et 9 000 € pour une sage-femme. Alors que l’appel à candidatures court jusqu’au 15 octobre, 42 dossiers ont déjà été déposés, sur les 99 établissements (hôpitaux publics ou privés, services médico-sociaux) éligibles. “C’est aux établissements d’en faire la demande”, insiste le directeur de l’ARS.
Arrêter la fuite du personnel
L’objectif : que ces étudiants rester en Normandiegrâce aux événements de la vie, à l’issue de ces 18 mois obligatoires.
Dans l’espoir de remédier aux problèmes rencontrés chaque été de manière de plus en plus significative : la fermeture de certains servicesnotamment en cas d’urgence, en raison d’un manque de personnel dans les « lits en aval » pour prendre en charge les patients.
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