Cédric M., 43 ans, alias Blagodariov sur les réseaux sociaux, a avoué être l’auteur de plusieurs dizaines de vidéos de chansons françaises aux propos déformés.
Un homme de 43 ans a été condamné lundi 16 septembre à quatre mois de prison avec sursis pour avoir été l’auteur de plusieurs parodies racistes, antisémites ou homophobes de chansons et comptines françaises diffusées sur YouTube et Telegram. Dans sa décision, consultée par l’AFP, le tribunal judiciaire de Paris a estimé que l’ensemble des propos poursuivis étaient « les porteurs d’une provocation publique à la haine ou à la violence contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
Cédric M., alias Blagodariov sur les réseaux sociaux, a également comparu devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour provocation sans effet à commettre des atteintes volontaires à la vie, injure publique et apologie publique de crimes contre l’humanité. Lors d’une précédente audience, le quadragénaire avait reconnu être l’auteur de plusieurs dizaines de vidéos de chansons françaises au langage déformé, publiées sur YouTube et Telegram.
« Ils frappent les Bantous »
L’une d’entre elles, reprenant l’air d’une chanson de Philippe Lavil, s’intitule « Ils frappent les Bantous »un autre, utilisant l’air de « Les brunes ne comptent pas pour des cacahuètes » du chanteur Lio, met en avant les runes, l’alphabet proto-germanique utilisé par les nazis, ou encore la croix gammée, symboles du Troisième Reich. Le tribunal a conclu que « Cette valorisation des symboles d’un régime qui incarne dans l’esprit collectif le génocide des juifs caractérise l’apologie de ce crime contre l’humanité ».
Devant le tribunal, le défendeur, diplômé en russe et sans emploi, a nié être raciste et a déclaré qu’il ne poursuivait pas de « objectif militant ». « En fait, je le faisais pour m’amuser, pour des raisons humoristiques. »avait-il justifié d’une voix incertaine. « L’humour ici n’a pas pour but de faire rire, mais au contraire de contribuer à la diffusion de propos haineux en cachant la désapprobation qu’ils suscitent sous un vernis de dérision. »a ajouté le tribunal.
Cédric M., 43 ans, alias Blagodariov sur les réseaux sociaux, a avoué être l’auteur de plusieurs dizaines de vidéos de chansons françaises aux propos déformés.
Un homme de 43 ans a été condamné lundi 16 septembre à quatre mois de prison avec sursis pour avoir été l’auteur de plusieurs parodies racistes, antisémites ou homophobes de chansons et comptines françaises diffusées sur YouTube et Telegram. Dans sa décision, consultée par l’AFP, le tribunal judiciaire de Paris a estimé que l’ensemble des propos poursuivis étaient « les porteurs d’une provocation publique à la haine ou à la violence contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
Cédric M., alias Blagodariov sur les réseaux sociaux, a également comparu devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour provocation sans effet à commettre des atteintes volontaires à la vie, injure publique et apologie publique de crimes contre l’humanité. Lors d’une précédente audience, le quadragénaire avait reconnu être l’auteur de plusieurs dizaines de vidéos de chansons françaises au langage déformé, publiées sur YouTube et Telegram.
« Ils frappent les Bantous »
L’une d’entre elles, reprenant l’air d’une chanson de Philippe Lavil, s’intitule « Ils frappent les Bantous »un autre, utilisant l’air de « Les brunes ne comptent pas pour des cacahuètes » du chanteur Lio, met en avant les runes, l’alphabet proto-germanique utilisé par les nazis, ou encore la croix gammée, symboles du Troisième Reich. Le tribunal a conclu que « Cette valorisation des symboles d’un régime qui incarne dans l’esprit collectif le génocide des juifs caractérise l’apologie de ce crime contre l’humanité ».
Devant le tribunal, le défendeur, diplômé en russe et sans emploi, a nié être raciste et a déclaré qu’il ne poursuivait pas de « objectif militant ». « En fait, je le faisais pour m’amuser, pour des raisons humoristiques. »avait-il justifié d’une voix incertaine. « L’humour ici n’a pas pour but de faire rire, mais au contraire de contribuer à la diffusion de propos haineux en cachant la désapprobation qu’ils suscitent sous un vernis de dérision. »a ajouté le tribunal.