Un jeune homme de 23 ans, accusĂ© d’avoir violemment frappĂ© un brancardier devant les urgences de Challans (VendĂ©e) le 6 avril, a Ă©tĂ© condamnĂ© vendredi Ă quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans de prison, par la justice des Sables. d tribunal judiciaire. ‘Olonne. Il s’est Ă©galement vu imposer une obligation de soins ainsi qu’une interdiction de paraĂ®tre en VendĂ©e pendant trois ans après sa peine de prison. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© pour “violences contre le personnel de santĂ© (avec une ITT de plus de huit jours, ndlr) et dĂ©gradations du mobilier urbain”. Le procureur de la RĂ©publique avait requis cinq ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, selon un correspondant de l’AFP.
Issu de la communautĂ© des gens du voyage, le prĂ©venu, un jeune homme musclĂ© flanquĂ© de plusieurs policiers, reconnaĂ®t avoir frappĂ© un brancardier parce que son père et son cousin, brĂ»lĂ©s, n’ont pas Ă©tĂ© pris en charge assez vite Ă ses yeux. Ceci est contredit par l’image de vidĂ©osurveillance de l’hĂ´pital diffusĂ©e lors de l’audience : trois minutes après l’entrĂ©e des deux hommes aux urgences, le personnel les a conduits dans une salle de soins.
On voit alors le prĂ©venu faire des allers-retours entre l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur, puis frapper un brancardier qui sort dĂ©jeuner d’un violent coup de poing dans la nuque et par derrière. Ce dernier reste allongĂ© au sol, inconscient depuis longtemps tandis que des collègues lui viennent en aide. Ensuite, le prĂ©venu enfonce la porte vitrĂ©e des urgences avant de quitter les lieux avec ses proches.
« Sales voyageurs »
“Vous faites comme si les camĂ©ras ne tournaient pas”l’avocat de l’hĂ´pital et brancardier blessĂ©, Me Franck Boezec, s’est agacĂ© dans sa plaidoirie. « Vous faites comme si les brĂ»lĂ©s n’avaient pas Ă©tĂ© soignĂ©s, mais ce n’est pas vrai !. Peu bavard, le jeune homme explique : «J’avais bu de l’alcool ce jour-lĂ . Je suis dĂ©solĂ©, je m’excuse vraiment… Si on ne m’avait pas traitĂ© de « sale voyageur », je n’aurais pas frappĂ©..
Le directeur de l’hĂ´pital, prĂ©sent Ă l’audience, a rĂ©futĂ© de tels propos. “Cette accusation est une illusion et une provocation”a soutenu Me Boezec pour sa part. « Nous leur avons dit de partir ! »avait soutenu de son cĂ´tĂ© l’avocat de la dĂ©fense, Me AndrĂ© Raiffaud. « Et après la justice mĂ©diatique, nous avons eu la justice politique. Le tribunal prononcera une sentence pour satisfaire l’opinion publique.il a prĂ©dit.
Un jeune homme de 23 ans, accusĂ© d’avoir violemment frappĂ© un brancardier devant les urgences de Challans (VendĂ©e) le 6 avril, a Ă©tĂ© condamnĂ© vendredi Ă quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans de prison, par la justice des Sables. d tribunal judiciaire. ‘Olonne. Il s’est Ă©galement vu imposer une obligation de soins ainsi qu’une interdiction de paraĂ®tre en VendĂ©e pendant trois ans après sa peine de prison. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© pour “violences contre le personnel de santĂ© (avec une ITT de plus de huit jours, ndlr) et dĂ©gradations du mobilier urbain”. Le procureur de la RĂ©publique avait requis cinq ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, selon un correspondant de l’AFP.
Issu de la communautĂ© des gens du voyage, le prĂ©venu, un jeune homme musclĂ© flanquĂ© de plusieurs policiers, reconnaĂ®t avoir frappĂ© un brancardier parce que son père et son cousin, brĂ»lĂ©s, n’ont pas Ă©tĂ© pris en charge assez vite Ă ses yeux. Ceci est contredit par l’image de vidĂ©osurveillance de l’hĂ´pital diffusĂ©e lors de l’audience : trois minutes après l’entrĂ©e des deux hommes aux urgences, le personnel les a conduits dans une salle de soins.
On voit alors le prĂ©venu faire des allers-retours entre l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur, puis frapper un brancardier qui sort dĂ©jeuner d’un violent coup de poing dans la nuque et par derrière. Ce dernier reste allongĂ© au sol, inconscient depuis longtemps tandis que des collègues lui viennent en aide. Ensuite, le prĂ©venu enfonce la porte vitrĂ©e des urgences avant de quitter les lieux avec ses proches.
« Sales voyageurs »
“Vous faites comme si les camĂ©ras ne tournaient pas”l’avocat de l’hĂ´pital et brancardier blessĂ©, Me Franck Boezec, s’est agacĂ© dans sa plaidoirie. « Vous faites comme si les brĂ»lĂ©s n’avaient pas Ă©tĂ© soignĂ©s, mais ce n’est pas vrai !. Peu bavard, le jeune homme explique : «J’avais bu de l’alcool ce jour-lĂ . Je suis dĂ©solĂ©, je m’excuse vraiment… Si on ne m’avait pas traitĂ© de « sale voyageur », je n’aurais pas frappĂ©..
Le directeur de l’hĂ´pital, prĂ©sent Ă l’audience, a rĂ©futĂ© de tels propos. “Cette accusation est une illusion et une provocation”a soutenu Me Boezec pour sa part. « Nous leur avons dit de partir ! »avait soutenu de son cĂ´tĂ© l’avocat de la dĂ©fense, Me AndrĂ© Raiffaud. « Et après la justice mĂ©diatique, nous avons eu la justice politique. Le tribunal prononcera une sentence pour satisfaire l’opinion publique.il a prĂ©dit.