Ce mardi s’ouvre un procès très attendu, concernant l’achat d’un avion présidentiel et des contrats d’équipements militaires attribués par le gouvernement. Deux dossiers qui remontent à 2014, et qui ont été ajoutés in extremis à la session spéciale de la cour d’assises sur les crimes économiques et financiers, ouverte début juillet à Bamako.
Le procès devrait durer plusieurs jours. Classées sans suite en 2018, ces deux affaires, qui concernent plus de 130 milliards de francs CFA, ont été relancées en 2020 par la justice malienne, qui soupçonne des surfacturations et d’importants détournements de fonds.
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Certains des accusés, hommes politiques ou hommes d’affaires, ne sont pas à Mali et sera jugé par contumace. C’est le cas de l’ancien ministre deIndustrie Moustapha Ben Barka, actuellement vice-président de la Banque africaine de développement, ou encore Mohamed Kagnassi, entrepreneur et ancien conseiller spécial du président Ibrahim Boubacar Keïta.
En raison de l’ouverture ce mercredi à Abidjan d’un congrès des avocats de l’UEMOA, une demande de report du procès à la semaine prochaine a été déposée. Elle sera examinée après l’ouverture de l’audience.
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