ALERTE SANITAIRE – Le nombre de victimes directes pourrait atteindre 1,91 million par an dans le monde d’ici 25 ans, un scénario sombre qui peut encore être évité
Plus que jamais, la prise d’antibiotiques n’est pas automatique. Plus de 39 millions de personnes dans le monde pourraient mourir directement d’infections résistantes à ce type de médicaments dans les 25 prochaines années, selon une étude publiée ce mardi dans La LancetteLes chercheurs estiment toutefois qu’il est encore possible d’éviter ce sombre scénario.
Déjà reconnue comme un enjeu sanitaire majeur, la résistance aux antibiotiques – lorsque des bactéries ou d’autres agents pathogènes subissent des modifications qui les empêchent de répondre aux traitements antimicrobiens – devrait s’aggraver. Et pour la première fois, cette étude évalue l’impact de la résistance aux antibiotiques au fil du temps et tente d’estimer son évolution.
Des infections plus difficiles à traiter
De 1990 à 2021, plus d’un million de personnes par an dans le monde ont succombé directement à la résistance aux antibiotiques, selon ses auteurs. Ils ont examiné 22 agents pathogènes, 84 combinaisons entre agents pathogènes et traitements, 11 syndromes infectieux chez des personnes de tous âges, dans 204 pays et territoires, en utilisant des données provenant de plus de 520 millions de personnes.
Au cours de ces trois décennies, les décès d’enfants de moins de cinq ans directement causés par la résis(…) Lire la suite sur 20minutes
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