En avril 1935, une loi « relative à l’organisation des mesures de protection et de sauvegarde de la population française » impose à l’État de s’organiser face à la menace grandissante des bombardements aériens en cas de conflit. Des abris sont installés ou construits sur tout le territoire, et en premier lieu à Paris.
Fin août 1914, alors que les troupes allemandes menacent la capitale, le ciel parisien assiste aux premières incursions aériennes de modestes monoplans appelés Tauben (« Pigeons ») dont les attaques n’ont causé que quelques morts et blessés. Cinq ans plus tard, le chanoines parisiens, connu en France sous le nom de “Grosse Bertha”, à l’instar des véritables bombardiers, on en fabrique des centaines. La menace d’une guerre à distance, qui affecterait massivement les civils, devient une réalité.
En 1919, le traité de Versailles entraîne l’Allemagne dans une profonde crise financière et économique et fait craindre au plus haut niveau l’arrivée d’une nouvelle guerre. La DCA – défense anti-aérienne – commence à s’organiser. En 1922, une instruction provisoire évoque la menace d’un bombardement aérien de Paris. La défense passive fait ses premiers pas l’année suivante, mais tout reste à l’état de projet.
À partir de 1935, se prépare à une guerre inévitable
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